- Ecole militaire d'infanterie cherchell - 1942 - 1962

LA DEVISE DE L'ECOLE

Le 2 avril 1943, le Chef de Bataillon Germani, Commandant le Centre d'Instruction des Elèves-Officiers de Médiouna, déclara dans une allocution aux élèves de la promotion «Weygand» :
« Le jour est enfin venu, où, réalisant un désir qui vous est cher,je puis solennellement confier à votre garde les emblèmes de l'Ecole».
......
«Le fanion de l'Ecole, dans l'éloquente simplicité de sa devise- celle que l'Empereur donna en 1808 à sa pépinière de Chefs qu'il voulait ardents et instruits- sera pour vous le symbole de l'effort en vue de la VICTOIRE».

Sans doute s'agissait-il de la devise impériale de l'Ecole Spéciale Militaire :« Ils s'instruisent pour vaincre».

En septembre 1943, lors du baptême de la promotion «Tunisie» le drapeau atypique que l'on vit pour la première et dernière fois portait l'inscription : « Devenir un chef au service de la Patrie».
Puis le 29 janvier 1959 le drapeau officiel confié à l'Ecole porte la même devise que la majorité des corps de troupe :
«HONNEUR ET PATRIE».

Enfin la devise spécifique de l'Ecole est née tardivement, en mars 1961, un an avant le transfert de l’Ecole de Cherchell à Montpellier.



DVCIS ET TV SVSCIPE CVRAM

ASSUME TOI AUSSI LA CHARGE DU COMMANDEMENT


La devise en latin évoque le passé romain de l’antique Césarée, capitale de Maurétanie.Elle s’inscrit dans un croissant encadrant l’insigne de l’Ecole dont les colonnes à chapiteaux symbolisent eux aussi l’époque romaine et la grenade emblème des grenadiers rappelle l’appartenance de Cherchell à l’Infanterie. Le colonel Bernachot dans la brochure éditée en 1961 écrivait :

« Devise qui marque le caractère même de la vocation et de la condition d’élève- Officier de Réserve d’Infanterie. Car, par un choix libre et décidé, ils veulent, eux aussi, assumer la charge du commandement. Ils estiment, en effet, que celui qui s’est préparé à être un Chef civil,-pour construire et animer la Cité-doit également être un Chef dans le sein de l’Armée, pour protéger le Pays à l’heure des périls. Son exigence militaire doit aller de pair avec son exigence civile : pour lui il n’y a qu’une seule manière de SERVIR. »