- Ecole militaire d'infanterie cherchell - 1942 - 1962

INFORMATIONS LIMINAIRES


Plusieurs sources ont été utilisées pour établir la liste des élèves de Cherchell morts pour la France (MPLF).
Sources dépouillées :
- « A 20 ans, ils commandaient au feu, pour la Libération »*
_ « Du Garigliano à Diên-Biên-Phu »*
-L’Annuaire des cinq premières promotions de Cherchell et Médiouna
Ces deux premiers ouvrages et l’annuaire ont été édités à l’initiative des anciens élèves-officiers de Cherchell-Médiouna et ne concernent que les promotions de 1942 à 1945.
-« Ils venaient de Cherchell »* Mémorial édité par l’École de Cherchell et réédité par les Éditions Lavauzelle en 2003 contient la liste des morts pour la France de 1942 à 1962, sauf Médiouna.
-Le site memoiredeshommes
-Une partie du livre d’or au S.H.D. (Service Historique de la Défense)
-Les journaux de route de certaines unités.
-Les sites mémorial-indochine, sepulturesdeguerre.
Des erreurs dans l’orthographe des noms et des lieux, des confusions entre victimes, promotions, théâtres d’opérations ont été rectifiées lorsqu’elles ont pu être décelées, par confrontation et recoupement des sources, renseignements puisés sur internet ou encore indications fournies par des camarades, famille ou amis.
De même certaines victimes non répertoriées ont pu être inscrites.
Le site « memoiredeshommes » a permis de compléter les listes des morts en Indochine par l’unité à laquelle appartenait le militaire décédé ainsi que par son grade. Malheureusement les listes sur ce même site pour l’Afrique du Nord sont très succinctes et ne comportent ni l’unité ni le grade. Mais plus ennuyeux toutes les listes de ce site sont incomplètes et par conséquent certains militaires sortis de Cherchell et tombés au Champ d’Honneur n’y figurent pas.

La mention « Mort pour la France » est accordée, suivant certaines conditions, en vertu des articles L488 à L492bis du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre.
En cas de décès par accident ou maladie survenu en temps de guerre la mention « Mort pour la France » peut être accordée.
Ainsi certains militaires indiqués comme morts en « service commandé » ont en réalité reçu la mention « mort pour la France».

*Voir bibliographie.



ÉLÈVES ASPIRANTS

Monument élevé à la mémoire des Anciens de Cherchell-Médiouna morts au Champ d’Honneur.
Cette stèle, en forme de borne milliaire romaine évoque le Cherchell antique qui fut capitale de la Maurétanie Césarienne et dont le nom latin (CAESAREA) est gravé sur le haut de la colonne. Au-dessous est inscrite la devise de l'Ecole :

DVCIS ET TV SVSCIPE CVRAM ( ASSUME TOI AUSSI LA CHARGE DU COMMANDEMENT )

Très peu de cherchélliens ont connu cette devise née en mars 1961 soit un an environ avant la fin de l'École sur la terre algérienne. Que les anciens de Cherchell-Médiouna aient fait leur cette devise prouve bien la continuité de l'École dont le Général Caillies a rappelé dans son discours : « ... d’autant qu’elle a continué ensuite et jusqu’au bout à former des cadres d’active et de réserve».
L' inauguration de ce monument sur lequel les noms des cinq promotions de la 2e guerre sont inscrites, eut lieu à l'École de Saint-Cyr-Coëtquidan le 19 avril 1980, en présence du général Sciard, commandant les Écoles de Coëtquidan et d’une cinquantaine d’Anciens devant les détachements de l’E.S.M., l’E.M.I.A., et l’E.M.C.T.A. Le Général d’Armée Caillies y a prononcé l’allocution suivante :
« Mon Général,
Mes chers camarades de Cherchell,
Messieurs les élèves officiers de Coëtquidan,
Permettez tout d’abord au fondateur et premier commandant de l’école de Cherchell que je fus, de vous remercier, mon Général, d’avoir accueilli dans le cadre prestigieux et exaltant de ce camp consacré au culte militaire, le grand souvenir de cette magnifique école qui, dès sa création en pleine guerre, s’avéra comme une pépinière de chefs de grande classe dont les exploits méritent de rester dans la mémoire de tous et, en particulier, dans votre mémoire, Messieurs les Elèves-Officiers, comme exemple et comme modèle.
Nous sommes en fin 1942.Depuis 1940, l’Armée d’Afrique ronge son frein et se prépare à reprendre la lutte pour effacer la honte de la défaite et délivrer la France.
Elle a perdu onze magnifiques divisions, mais elle est parvenue, malgré les commissions d’armistice allemandes, à reconstituer des effectifs importants et instruits. Il lui manque encore un matériel moderne et des cadres.
Les Alliés viennent de débarquer.Après un baroud d’honneur de quelques jours destiné à tester la réaction allemande, à retarder l’invasion de la France et tenter de permettre à la flotte et à l’aviation de la métropole de rallier l’Afrique du Nord, c’est le cessez-le-feu et l’armée d’Afrique, avec ses faibles moyens, va couvrir en Tunisie contre les forces italo-allemandes la longue mise sur pied des divisions alliées.
Les Américains ont promis de nous fournir le matériel d’une dizaine de grandes unités modernes. Il faut d’urgence en former dans les moindres délais les cadres indispensables et surtout la pointe du fer de lance, les chefs de section et de peloton Le 9 décembre, le général Giraud, commandant en chef, me charge de créer à Cherchell l’école d’élèves-officiers indispensable. Nous nous connaissons bien, Giraud et moi, nous avons baroudé ensemble. Il sait que j’ai quelque expérience et surtout que j’ai la baraka, mais ce qu’il ignore c’est qu’au début de ma carrière, en 1914, je me suis trouvé exactement dans la même situation que les futurs officiers que je vais former. Sortant de Corniche, reçu à Saint-Cyr en août 1914, je vais être lancé dans la bagarre, sous-lieutenant de 18 ans, avec toute ma promotion, la Grande Revanche après quelques semaines d’instruction…et quelle instruction ! Il va falloir tout découvrir en pleine bataille et les premiers chocs coûteront des centaines de morts à cette promotion qui se battra avec acharnement car la jeunesse de France de 1914 avait un moral de fer et une volonté farouche de laver la défaite de 1870.
Je sais que les jeunes de 1942 que je vais avoir ont le même moral de fer et la même volonté farouche de laver la défaite de 1940, tant il est vrai et ceci doit rester dans la mémoire de tous que la défaite décuple les forces des peuples d’élite si elle plonge les faibles dans le désespoir, mais par contre, la victoire est dangereuse à supporter par les forts car elle amène au relâchement intellectuel et moral.
J’ai donc une pâte admirable de garçons d’Afrique du Nord ou évadés de France et je ne veux à aucun prix que dans quelques mois ils se fassent tuer et qu’ils fassent tuer leurs hommes.
Je veux des cadres du tonnerre car je sais que j’aurai à leur demander l’impossible pour casser l’Allemand encore en pleine forme et je sais aussi que nos alliés doutent fort de notre valeur militaire depuis le désastre de 1940 et qu’il va falloir aller d’exploits en exploits pour conquérir notre place, la première.
Pour cela, les élèves seront soumis à un régime d’entraînement intensif qui sera d’autant plus difficile à supporter, je le sais et je le regrette, que le ravitaillement est à peine suffisant en Afrique du Nord. Mais il s’agit d’éliminer impitoyablement les faibles, physiquement et moralement, puis de doter les survivants d’un corps de fer et d’un moral à tout casser.
En quelques semaines, l’école de Cherchell est montée avec une annexe à Médiouna près de Casablanca, car les locaux d’Algérie sont insuffisants pour abriter les 1200 premiers élèves.
L’instruction et la formation sont lancées sans attendre que les travaux nécessaires soient terminés.
La première promotion essuie donc les plâtres. Les promotions suivantes qui pourront être regroupées à Cherchell seront moins malheureuses mais le même régime de fer leur sera appliqué…Vous pouvez en témoigner, mes camarades de Cherchell et de Médiouna, et tous vous avez serré les dents et tous, vous avez tenu…
Mais aussi quels résultats !
Les quelques 5000 cadres d’élite qui sortiront de cette école de 1943 à 1945 nous auront permis de gagner en Tunisie, de libérer l’île d’Elbe et la Corse, de briser le front allemand d’Italie au Garigliano après les Abruzzes et Cassino ; de mener les alliés tambour battant par Rome jusqu’à Florence, puis de débarquer enfin en France, d’en libérer tout le sud, de foncer jusqu’à l’Alsace, de franchir le Rhin et de faire capituler l’Allemagne.
Plus de 500 d’entre eux tomberont au champ d’honneur et beaucoup seront mutilés. Mais les autres continueront à se distinguer dans toutes les campagnes qui suivront.
Au total, ces promotions comptent deux ministres, deux ambassadeurs, près de deux cents généraux et des chefs remarquables aussi bien dans l’armée que dans d’autres activités.
Vous pouvez, Messieurs les Elèves-Officiers, vous incliner devant eux d’autant que malgré mes protestations la plupart d’entre eux n’ont pas eu, comme vous l’aurez, l’avantage d’être étiquetés sortant d’une grande école, et c’est à leur seule valeur qu’ils ont dû leur réussite.
Et pourtant, durant trois longues années, pendant que l’Allemagne occupant la France avait dissous toutes les écoles militaires de France, l’école de Cherchell les a toutes remplacées et la sixième promotion de Cherchell est devenue la première de Coëtquidan.
Cherchell avait donc assuré la permanence des écoles militaires de France et à ce titre avait droit à un coin de terre dans le haut lieu militaire qu’est Coëtquidan et à un souvenir impérissable dans le cœur des soldats de France d’autant qu’elle a continué ensuite et jusqu’au bout à former des cadres d’active et de réserve.
La modeste stèle que nous inaugurons aujourd’hui est la reproduction d’une borne milliaire romaine. Elle porte dans son cartouche une inscription en latin qui rappelle que Cherchell fut autrefois Césarée, capitale de l’Afrique romaine et souligne par la devise de l’école que chacun, que chaque élève doit assumer pleinement la lourde charge d’être chef.
Elle rappelle à tous que l’armée française et plus particulièrement l’armée d’Afrique, est fille de l’armée romaine, que comme elle, elle a manié le glaive et la charrue, et que c’est d’Afrique restée libre qu’a pu sortir à partir de 1943 une jeune armée, moderne, ardente, capable de vaincre et de venger la défaite imméritée subie en 1940 par une armée française sans matériel et sans alliés.
Grâce à vous, mon Général, les jeunes élèves-officiers de vos écoles n’oublieront pas Cherchell et leurs magnifiques anciens et je vous remercie encore.
Et vous, mes anciens, je suis heureux de vous voir aujourd’hui rendre un peu justice, de vous dire combien j’ai été fier d’avoir été à votre tête et pourquoi j’ai été aussi dur avec vous.
Il fallait gagner et vous alliez être la tête d’attaque, la plus indispensable et la plus exposée.
J’avais trop compté de croix de bois autrefois parmi mes camarades pour admettre d’y ajouter les vôtres.
Vous avez tout accepté, vous avez rendu au centuple ce qu’on vous avait donné.
Grâce à ce modeste monument, votre souvenir restera gravé dans la pierre et sera pieusement conservé dans le cœur de tous les jeunes qui suivront votre exemple.
Vos exploits ne seront pas oubliés et s’ajouteront à tous ceux des soldats de France qui vous ont précédés et ces exploits vous donnent droit à compter parmi les meilleurs d’entre eux.
J’en ai été témoin et je me devais d’en porter témoignage.
C’est aujourd’hui chose faite et la dette que j’avais contractée envers vous est en partie réglée. J’en suis très heureux ».

Extrait de « A 20ans, ils commandaient, au feu, pour la Libération », Georges Tellier, page 317. Collection AFRICA NOSTRA ;
6, rue Paladilhe 34000 Montpellier ; publié sous l’égide de l’Association des Anciens Élèves-Officiers de Cherchell-Médiouna ; 1985


Les premiers morts de Cherchell-Médiouna

La première promotion « Weygand » est sortie le 30 avril 1943, trop tard pour participer à la campagne de Tunisie qui s’est achevée victorieusement le 13 mai 1943.
Dans l’ouvrage  «A 20 ans ils commandaient au feu» édité par les anciens élèves-officiers de Cherchell –Médiouna (1942-1945) il est dit, page 52,  que Michelin fut le premier mort issu de cette Ecole tué au combat, lors de la libération de la Corse. L’aspirant Michelin a été tué le 22 septembre 1943 à Conca. Mais  avait-t-il vraiment été élève de l’Ecole de Cherchell ?
Le doute était permis car il ne figure ni sur l’annuaire des élèves établi par les anciens, ni sur les listes de morts de Cherchell, pas même sur celle du livre, rappelé ci-dessus, qui  pourtant le signale comme étant « le premier aspirant de Cherchell tué au combat... »
Grâce aux archives départementales le parcours de Jean, Pierre Michelin, né le 15 07 1918 à Clermont-Ferrand (63) a pu être connu.
Michelin, appelé au service en novembre 1939 avait fait un stage d’EOR en métropole, nommé aspirant de réserve en août 1940 puis démobilisé le 30 avril 1941. Evadé de France, il arrive à Casablanca le 6 mai 1943 et intègre le Bataillon de Choc à Staouéli (Algérie)
Michelin, qui figure sur le site memoiredeshommes et dont l’héroïsme doit être salué, n’était donc pas un ancien de Cherchell.
Cette même erreur est commise par Paul Gaujac, ancien directeur du Service Historique de l'Armée de Terre, qui dans un article sur l'Ecole de Cherchell, paru dans la revue «Militaria» n°280 de novembre 2008, écrit:«Le premier mort de la «Weygand» est l'aspirant Michelin...»
Les deux premiers morts de l'Ecole, tombés le même jour, le 16 décembre 1943, dans le massif du Pantano (Italie), sont deux aspirants du 5e Tirailleurs Marocains, de la promotion Weygand-Médiouna : Magaud Gaston et Sentenac Marcel.
A noter que le premier mort de la promotion Weygand- Cherchell n’a pas été tué au combat, la cause du décès étant la noyade. Il s’agit de Malgouzou Jean, décédé le 22 août 1943 à Mostaganem, aspirant du 2e Régiment de Tirailleurs Algériens, qui figure sur le site mémoiredeshommes avec la mention « Mort pour la France ».

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.
Qu'ils ne soient pas pesés comme Dieu pèse un ange.
Que Dieu mette avec eux un peu de cette fange
Qu'ils étaient en principe et sont redevenus.

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.
Qu'ils ne soient pas pesés comme on pèse un démon.
Que Dieu mette avec eux un peu de ce limon
Qu'ils étaient en principe et sont redevenus.

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.
Qu'ils ne soient pas pesés comme on pèse un esprit.
Qu'ils soient plutôt jugés comme on juge un proscrit
Qui rentre en se cachant par des chemins perdus.

Mère voici vos fils et leur immense armée.
Qu'ils ne soient pas jugés sur leur seule misère.
Que Dieu mette avec eux un peu de cette terre
Qui les a tant perdus et qu'ils ont tant aimée.
Charles Péguy
Lieutenant au 276e Régiment d'infanterie, tué au début de la bataille de la Marne le 5 septembre 1914



PROMOTION « WEYGAND » : 1ère promotion du 15 décembre 1942 au 30 avril 1943 : 1101 élèves


WEYGAND-Cherchell

ITALIE – ÎLE D’ELBE 1943-1944


ALBERTINI  François         Aspirant d’Infanterie 13e RTS             +17 06 1944     La Pila   Ile d’Elbe 
ANASTASIO  Louis            Aspirant  101/1e Régiment du génie     +17 06 1944 bombardement bateau 4C-132   Marina di Campo  Ile d’Elbe
ASENSI  Henri                    Sous-lieutenant FTA (Force Terrestre Antiaérienne)  +5 08 1944 explosion mine en bordure de route Sabaudia
BERTRAND Emmanuel      Aspirant 4e Régiment Tirailleurs Tunisiens                 +12 05 1944 Côte 340  Mont della Torre 
CARAYON  Roger             Aspirant  2/3è Régiment Tirailleurs Algériens 5è Cie       +27 02 1944      Monna Casale
CHENEVAS Paul Marcel    Caporal  2e Régiment Tirailleurs Algériens           +24 12 1943      Italie ? commune de décès :  Oran Algérie
CURTET Jean Yves   Sous-lieutenant  4e Régiment Tirailleurs Tunisiens     +28 06 1944     HEM  405 (Hôpital Evacuation Mobile)  Radicofani
DORGANS Bernard            Aspirant   4e Régiment Tirailleurs Tunisiens                    +28 01 1944 tué à l'ennemi cote 72   Le Belvédère
DUBREUCQ Pierre  surnom : Pierre REBEILLARD      Aspirant  3e Régiment de Spahis Algériens de reconnaissance  +15 01 1944 tué à l'ennemi    Mont Santa Croce
JAINE Paul                         Sergent-chef  4e Régiment Tirailleurs Tunisiens    +25 01 1944 tué au combat       Atina
JEANBLANC Robert           Aspirant d’Infanterie  3e RT                   +16 02 1944                     Terelle
LAFRENEZ Roland             Aspirant  3e Régiment de tirailleurs algériens                   +12 01 1944 tué au combat        Monna Casale
LAFON Marcel                   Aspirant d’Infanterie 161e Cie de QG                   +23 03 1944         Pratella
LAFUENTE Georges           Aspirant  + 1944 Italie  pas sur mdh;  indiqué promo "Tunisie" par erreur dans "Ils venaient de Cherchell"
LE THEULE André             Aspirant d’Infanterie                    +31 01 1944               Le Belvédère
MALGOUZOU Jean            Aspirant    2e Régiment de Tirailleurs algériens            +22 08  1943 noyade mention MPLF   Mostaganem               
MALINGRE Charles            Caporal     4e Régiment Tirailleurs Tunisiens               +02 03 1944  éclat d'obus    Mont Cairo	
MAURET André                  Aspirant    4e Régiment Tirailleurs Tunisiens               +13 05 1944 tué au combat   Mont della Torre
MONTEIL Gaston               Sergent     8e Régiment de Tirailleurs Marocains            +28 05 1944 éclat d'obus     Castro dei Volsci
PEYRON Philippe Charles Louis   Aspirant    8e Régiment de Tirailleurs Marocains         +27 06 1944  éclat d'obus    Castiglione
PRIET Yvon                         Sergent   3e Régiment de Tirailleurs Algériens           +14 01 1944  éclat d'obus    Vallerotonda
RIOU Marcel                        Aspirant  13e RTS        + 4 06 1943   décédé Alger ( Indiqué à tort mort en Italie, les 1ers éléments 
du Corps Expéditionnaire français ne sont intervenus qu' à partir de novembre 1943)   
SIMON de la MORTIÈRE René  Sergent 4e Régiment Tirailleurs Tunisiens         +30 01 1944 tué au combat   Le Belvedere              
STOUMEN Roger              Aspirant    7e Régiment de Tirailleurs Algériens  +9 03 1944 éclat d'obus     Castellone
TEISSEIRE Étienne            Aspirant  8e Régiment de Tirailleurs Marocains           +12 05 1944 éclat d'obus       Massif de l’Armito
THÉRY André                  Aspirant   13e RTS             +17 06 1944 tué au combat       Île d’Elbe
TRÉMEAU Bernard            Aspirant   3e Régiment de Spahis Algériens    +15 01 1944      Croce Morrane    			                   				 
VOLLAIRE Jean-Louis        Aspirant   3e Régiment de Tirailleurs Algériens         +26 01 1944 suite blessures       Le Belvédère


FRANCE - ALLEMAGNE 1944 - 1945


BECHET René Sous-lieutenant 96/4 génie +30 12 1944 blessures de guerre Plainfaing (Vosges) BIENVENUE Jacques Sous-lieutenant 48e Régiment d'infanterie +17 07 1945 (maladie) décédé à Rabat Maroc BONNIFACY André Soldat 5e Régiment de Chasseurs Afrique +25 09 1944 tué par grenade anti-char Palante (Haute-Saône) BRESSON Bernard Sergent d’Infanterie 1er Groupe de Commandos Légers de France +20 11 1944 tué au combat Essert (Belfort) CHABROLLE Raymond Aspirant 1er Bataillon de Zouaves + 13 09 1944 Coublanc (Saône et Loire) CHAVEROU Jean-Louis Aspirant 9e Régiment de Chasseurs d'Afrique +11 10 1944 Ramonchamp (Vosges) CHEVALLIER Jacques Aspirant 1e Div. Blindée - 2e Chasseurs +27 11 1944 Bernwiller (Haut-Rhin) CLÈRE Maurice Maréchal Des Logis Chef d’Artillerie 62e RAA +02 05 1945 Lustenau (Autriche) CLEVENOT Jean Aspirant de l’Arme Blindée Cavalerie 3e Rgt de Spahis Algériens +07 09 1944 Col de Ferrière Glainans (Doubs) COUDRIN Roland Lieutenant d’Infanterie 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens +14 10 1944 Rupt-sur-Moselle (Vosges) CUROT Henri* Sous-lieutenant 8e Régiment de Chasseurs d'Afrique +24 01 1945 Illhausern (Bas-Rhin) DUVERGE Yves Adjudant 3e Régiment de Chasseurs d'Afrique + 08 04 1945 blessures de guerre Allemagne FONTAINE Jacques Aspirant 8e Régiment de Tirailleurs Marocains +01 12 1944 tué par balle Sentheim (Haut-Rhin) FONTANIER Jean Aspirant 5e Régiment de Tirailleurs Marocains +19 11 1944 balle à la tête près de Montbéliard (Doubs) FRIESS Roger* Maréchal Des Logis 2e Régiment de Cuirassiers +23 11 1944 Ballesdorff (Haut-Rhin) GISSELBRECHT Egen Sergent-chef du Génie +19 04 1945 accident mention MPLF Bebenhaussen (Allemagne) GORINI Roger Aspirant 5e Régiment de Chasseurs d'Afrique 1er Escadron char léger M 5 A 1 "Artois" +23 08 1944 La Valette- du-Var (Var) JEAN Roger Soldat 3e Régiment d’Artillerie +12 07 1945 accident mention MPLF Rheinau (Allemagne) KARST Jean* +1944 Belfort LE FRANC Pierre* Sous-lieutenant 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes +16 12 1944 Witternheim (Bas-Rhin) LOPEZ Marcel Sergent d’Infanterie 2e Corps d'Armée +11 06 1945 Non MPLF, accident Mengen (Allemagne) LOTT Gilbert Sous-lieutenant d’Infanterie 3e Bataillon de Zouaves +03 02 1945 éclat d'obus Essenheim (Haut-Rhin) MONTESINOS Joseph Sous-lieutenant 2e Bataillon Zouaves Portés +21 11 1944 suite blessures Mulhouse (Haut-Rhin) Inhumé : Nécropole Nationale Sigolsheim (Haut-Rhin-68) MOUSNIER Yves Sous-lieutenant 2e Cuirassiers +27 08 1944 tué au combat Saint-Antoine Marseille (Bouches du Rhône) PENALVA Henri Aspirant 3e Régiment Tirailleurs Algériens +06 10 1944 suite blessures col de Morbieux Le Thillot (Vosges) PIERI Eugène Aspirant 3e Régiment Tirailleurs Algériens + 07 09 1944 tué au combat Noirefontaine (Doubs) PONSOLLE Pierre Aspirant d'Infanterie 8e RT + 22 01 1945 Graffenwald (Haut-Rhin) POUMAROUX André Aspirant 2e Régiment de Chasseurs d'Afrique 4e Escadron +26 11 1944 suite de blessures char M4 Sherman "Castiglione" détruit à Heimsbrunn près Morschwiller-le-Bas (Haut-Rhin) RAMBERT Georges Sergent 96e Régiment du du Génie +17 03 1945 suite blessures Bischwiller (Bas-Rhin) ROSSEL Gilbert Maréchal Des Logis Chef 9e Régiment de Chasseurs d'Afrique +25 10 1944 explosion d'une mine Col de Drumont (Vosges) ROUX Roger Aspirant 8e Régiment de Chasseurs d'Afrique +03 10 1944 blessé mortellement lors d'une reconnaissance à pied près de Ronchamp (Haute-Saône) THUAL René Aspirant d’Infanterie 3e RTT +26 01 1945 éclat d'obus Huttenheim (Bas-Rhin)

*CUROT Henri

JOURNAL DE MARCHE DU 8e REGIMENT DE CHASSEURS D'AFRIQUE
Cependant, le Sous-Lieutenant CUROT est resté sur place, accroupi au pied d’un arbre, cherchant avec ses jumelles à repérer exactement le Hornisse* qui continue à tirer sans arrêt sur la route, Il est tué net d’un éclat à la tempe, le T. D., atteint coup sur coup de trois perforants, prend feu et flambe avec son conducteur, l’Adjudant-chef CHAUVIN est tué à la tête de son peloton porté qui perd 10 blessés, la situation est intenable, la patrouille se retire sans pouvoir ramener les jeeps de l’Aspirant TRUCHET et du Maréchal des Logis BRECHELIERE.
Quelques instants après, le Maréchal des Logis DUFRESNAY, qui veut aller rechercher le corps du Sous-Lieutenant CUROT est refoulé par un Capitaine d’infanterie qui lui interdit de passer. Mais, à la Légion comme dans la Cavalerie, on a pour règle de ne jamais laisser la dépouille d’un camarade à l’ennemi aussi, un peu plus lard, un Capitaine de la Légion et un de ses hommes accompagnant le Brigadier HUSTACHE s’en vont pour remplir ce devoir impérieux, Ils sont obligés de progresser dans la rivière avec de l’eau jusqu’au cou par un froid de moins 20, mais, au prix d’efforts surhumains, ils ramènent le cadavre au Moulin du RIED.
*Char allemand

*Friess Roger chef de char du "DUQUESNE" 2e CUIR 2e Escadron

Char Sherman M 4 A4 matricule : 432441
Ballersdorf (Haut-Rhin) le 23 novembre 1944
15h45... "Allo Joseph 1 ! J'arrive au village" annonce triomphalement le maréchal-des-logis Friess... Au même instant , le drame... Une canonnade brutale et précise... Deux obus viennent frapper le train de roulement du DUQUESNE. Le char immobilisé continue à tirer jusqu'au moment où un troisième obus le met en flamme : c'est alors l'évacuation inévitable... Seuls, le conducteur et l'aide conducteur réussissent à gagner le bas-côté de la route : le brigadier Robinet, tireur et le cuirassier Mereu, chargeur sont tués par deux nouveaux projectiles avant d'avoir pu quitter leurs postes de combat, le maréchal-des-logis Friess est mortellement blessé par un obus anti-char, en sautant à terre.

*Karst Jean et Le Franc Pierre

mentionnés dans "du Garigliano à Diên-Biên-Phu"



INDOCHINE 1945-1954


BERTIN Guy Lieutenant d’Infanterie, 2/13e demi brigade de Légion Étrangère +23 02 1950 escarmouche Vinh-Gia, secteur Chaudoc (Cochinchine) BLANC Paul Lieutenant d’Infanterie, 1/1e Régiment de Chasseurs Parachutistes +07 04 1948 tué au combat Cao-Bang (Tonkin) BLANCHE Louis Capitaine 3e Régiment de Tirailleurs Algériens +10 03 1953 au cours évacuation suite blessures hôpital Grall Saïgon(Sud-Vietnam) BONNET Jean-Louis Sous-lieutenant 7e Régiment de Tirailleurs Algériens 3e Bataillon 10e Cie +14 04 1947 tué au combat Bentré (Cochinchine) CAVE François Lieutenant 6e Régiment de Tirailleurs Marocains +23 05 1947 noyade Su-Yut (Tonkin) CINQUIN Émile Lieutenant d’Infanterie, 3/3e Régiment Etranger d’Infanterie +07 10 1950 tué au combat That-Khé (Tonkin) LAFON André Capitaine 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens 3e bataillon +21 11 1952 Sud de Bien-Hoa ( Cochinchine )

Lieutenant Paul BLANC


ALGÉRIE 1954-1962


COZETTE René Capitaine d’Infanterie +20 03 1956 Nedroma LEFEVRE Roger Capitaine d’Infanterie +14 10 1960 Dahra (Ténès)

WEYGAND-Médiouna


ITALIE

BRUCKER Jean-Paul** 4e Régiment de Tirailleurs Marocains +06 02 1944 Mt San Orvée - près de Cardito par Colli CHAPELLIER Guy 3e Régiment de Spahis Marocains + 02 07 1944 région de Sienne sur mdh COQUET Paul** 8e Régiment de Tirailleurs Marocains +12 01 1944 Costa San Pietro DESGRANGES Alfred* Aspirant 1ère DFL 4e Brigade Bataillon de Marche 24 +17 05 1944 rafales mitrailleuses à la poitrine cote 84 DEVAUX Lucien Infanterie + ? Italie GUINET Marc** 4e Régiment de Tirailleurs Marocains +12 05 1944 suite blessures Italie LAFUENTE Maurice* 2e Régiment Tirailleurs marocains + 02 06 1944 décédé suite blessures Garigliano LAGAY Jacques 17e Tabor Marocain + 04 06 1944 explosion d'une mine à retardement Carpinetto Di Romano LE MASNE DE CHERMONT Henri* Sous-lieutenant 63e Régiment d'Artillerie d'Afrique + 13 01 1944 éclat d'obus Costa San Pietro MAGAUD Gaston Aspirant 5e Régiment Tirailleurs Marocains + 16 12 1943 Tué au combat sur les pentes du Monte Pantano - Franchissement de la ligne fortifiée Bernhard Cerreto (prov. Frosinone) MILEUR Robert* Aspirant 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens +12 06 1944 San Quirico MINY Robert grade ? 87e Compagnie du Génie + 29 05 1944 tué au combat Ceccono PESNEL Roger* Sous-lieutenant 4e Division Marocaine de Montagne 7e Compagnie du 1er Régiment de Tirailleurs Marocains +12 07 1944 San Donato (Italie) SENTENAC Marcel Aspirant 2e Bataillon du 5e Régiment de Tirailleurs Marocains +16 12 1943 Massif du Pantano

FRANCE - ALLEMAGNE 1944 – 1945

BARANGER Guy** Aspirant 11e Régiment de Chasseurs d'Afrique 3e Escadron de Tank destroyers + 16 12 1944 Orbey (Haut-Rhin) COMITI François* Aspirant 11e Régiment de Chasseurs d'Afrique (Unité non organique ayant fait campagne avec la 5e Division Blindée) 4e Escadron de Tank Destroyers +24 11 1944 Villersexel L'Hermitage (Haute-Saône) DE GEER Christian (ou GEER sur mdh) Sous-lieutenant 1er Régiment de Spahis Marocains +16 04 1945 Poche de Royan

La tombe de GEER, Nécropole Nationale de Rétaud, Charente maritime

DE MASCUREAU Paul Marie 1er Régiment Etranger de Cavalerie (1er REC) + 8 12 1944, explosion Falkwiller (68- Haut-Rhin) Inscrit sur Mémorial de Liévin des scouts DUSY Raymond ABC + juin 1944 Corse pas sur mdh GUELLAEN Francis** 64e RAA +22 11 1944 Commune de décès : Laire (Doubs) accident mention MPLF HECK Emile 6e Régiment Tirailleurs Sénégalais + 25 08 1944 La Valette du Var LASSUS PUCHEU Emile grade ? 6e Régiment de Chasseurs d'Afrique + 30 08 1943 accident Casablanca Maroc mention MPLF LE CORNEC Jean** 4e Division Marocaine de Montagne 6e Régiment de Tirailleurs Marocains +17 10 1944 tué au combat Haut du Faing N-E de Cornimont ( Vosges ) LHOSTE André 6e RCA + 18 03 1945 tué par balle Lauterbourg (67-Bas-Rhin) MARTIN Jean** 24e Régiment de Tirailleurs Marocains + 14 11 1944 tué par balle Marvelise (Doubs-25) PORTA Bernard Régiment d'Infanterie Coloniale + 18 11 1944 tué par balle Fesche l'Eglise ( Territoire de Belfort ) ROUCHON Jacques* Sous-lieutenant 4e Division Marocaine de Montagne 10e Compagnie du 1er Régiment de Tirailleurs Marocains +02 03 1945 Kembs (Haut-Rhin) Porté sur la plaque commémorative du 1er RTM à Bourg-en-Bresse THOUMY Paul 2e Commando +24 11 1944 suites blessures Villersexel (Haute Saône)

INDOCHINE 1945-1954

ANCE Roger Sous-lieutenant Bataillon de Marche de la 9e DIC +05 01 1947 tué par balle Yen Binh Tonkin LE LIEVRE André + 1946 Tonkin RICHARD René Lieutenant Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc 2e Escadron + 05 12 1945 des suites de blessures Saïgon Repose à la Nécropole Nationale de Fréjus carré S 45 rang H 10

ALGÉRIE 1954-1962

DUVAUCHELLE Maurice + ? Algérie pas sur mdh

Théâtre d'opération INDÉTERMINÉ

La date de leur mort et sa localisation exacte nous sont inconnues, et aucun de ces cinq anciens élèves de Cherchell-Médiouna ne figure sur le site memoiredeshommes. CASTIGLIA Raymond * GRENAND Roland JARRY Bernard * LEPAGNOL Pierre * MEZIERE Bernard * * Figurent dans "Du Garigliano à Diên-Biên-Phu"page 21,liste "Morts pour la France en Italie"
Grenand Roland est cité dans "A 20 ans, ils commandaient au feu, pour la Libération",page 299,"Morts pour la France", .
Ils sont inscrits sur la plaque "Italie-France-Allemagne" du Mémorial.
REMARQUE : La liste des morts pour la France de la promotion "Weygand" de MEDIOUNA est très incomplète, aucun recensement systématique ayant été organisé.

*Comiti François


Le 5 Novembre : C’est ce jour que l’Aspirant COMITI aura l’honneur de marquer la première action d’éclat du Régiment et dont voici le récit :
" Au moment ou les chars et les T.D. neutralisent les résistances en lisière des bois sur le CHANA et le SEUCHAU, l’Aspirant COMITI s’éloigne des chars pour prendre à partie les allemands qui s’enfuient dans les bois. Seul, il tombe soudain nez a nez avec un abri de mitrailleuse ennemi, enterré et camouflé ; avec un sang froid magnifique, il détruit ses occupants à la carabine et à la grenade défensive. il en tue 3 et en blesse 3. Pris à partie par un second abri de mitrailleuse, il arrive à se replier jusqu’aux chars grâce à la protection de ceux-ci qui avaient aperçu sa situation difficile. Montant sur un T.D., il indique l’objectif à tous les chars en tirent dessus à la mitrailleuse de 50 ; Il obtient bientôt la reddition de ce nid de résistance.
Bilan de cette action : 4 tués, 5 prisonniers, 2 mitrailleuses, 2 fusils lances grenades et de l’armement individuel.
Le 18 Novembre : L’Aspirant COMITI avec un T.D. "ILE DE FRANCE" se porte sur CROIZEVAUX, sur LURE et ECHENANS avec le Sous-groupement GOMBAUD. Il a quelques tirs de neutralisation à effectuer.
Le 19 Novembre 1944 : L’Aspirant COMlTl et le char "ILE de FRANCE" se portent d'ECHENANS sur MANDREVILLARS et BUC. Ils effectuent des tirs très efficaces sur des mortiers, sur un canon automoteur, un canon antichar et sur des blockhaus. Au cours de cette opération le Brigadier GOILE est tué. L’Aspirant COMITI est très grièvement blessé, il mourut à 8 heures. (Extrait du journal de marche du 11e R.C.A.)

Le journal de marche est erroné : François Comiti n'est pas décédé le 19 mais le 24 novembre au 432e Bataillon Médical, 4e Compagnie,Villersexel l'Hermitage, l'acte de décès ayant été dressé par le lieutenant d'administration Lecestre Louis, officier d'état civil sur déclaration du caporal infirmier Pellegrin Paul, acte trancris sur les registres d'état-civil de la commune de VIllersexel le 13 décembre 1944, par le maire Georges Barbier.


L'aspirant François Comiti : il porte la chéchia des Chasseurs d'Afrique, de couleur garance avec à la base trois raies noires qui n'apparaîssent pas sur cette photo. La chéchia ne fut plus portée après novembre 1942



11 RCA Tank destroyer M10 Ile-de-France



DESGRANGES Alfred

ancien élève du lycée Lyautey, Casablanca

*Lafuente Maurice

ancien élève du lycée Lyautey, Casablanca
Jeune homme plein d'ardeur, engagé au 2e régiment de tirailleurs marocains, est mortellement blessé, fin mai 1944, lors de l'offensive victorieuse du Garigliano, alors qu'il portait fièrement, noué à la taille, un drapeau tricolore.

*Le Masne de Chermont Henri

Ancien élève du lycée Lyautey, Casablanca
Était un élève très fort en mathématiques, s'étant destiné à Polytechnique (...) Sur la Costa San Pietro, en 1944, il arrêta une contre-attaque allemande en se portant à son contact et en demandant un violent barrage d'artillerie sur sa propre position pour être certain de la précision du tir d'arrêt. Il se sacrifia ainsi pour que ses camarades, des tirailleurs marocains, à court de munitions, puissent tenir leurs lignes.
( Extrait du site du "souvenir des deux guerres mondiales au Maroc-Lieux de mémoire")

*Mileur Robert

ancien élève des lycées Gouraud de Rabat et Lyautey de Casablanca, mentionné également dans du "Garigliano à Diên-Biên-Phu"
Citation à l'Ordre de l'Armée
" Mileur Robert, aspirant du 4e R.T.T. " Chef de section très courageux, a trouvé une mort héroïque le 14 juin 1944, au cours d'une reconnaissance au village de San Quirico permettant par son sacrifice la capture de 11 prisonniers dont un officier ". Cette citation comporte la Croix de guerre avec palme.

*Pesnel Roger

né le 06 03 1921 à Casablanca, ancien élève du lycée Gouraud de Rabat:
" Citation à l'Ordre de la Brigade O.R. n° 14 ". Aspirant Pesnel Roger, 7e Compagnie du 1er R.T.M.
" Chef de section, courageux et calme, a réduit plusieurs résistances locales avec sa section dans an terrain couvert et soumis aux tirs d'artillerie contribuant à la reprise des villages de San Stephano et Guilliano, les 27 et 28 mai 1944 ". Légion d'honneur à titre posthume
" Elève à l'Ecole coloniale de Paris, et se destinant à la carrière d'administrateur des colonies, le sous-lieutenant Pesnel joignait à une haute et vaste culture les qualités de caractère, d'énergie et de dignité qui placent les hommes, même très jeunes, au rang des chefs. A donné en toutes les occasions qui lui étaient offertes, des preuves de courage réfléchi, d'esprit de sacrifice et de solidarité de combat, ainsi que d'une haute valeur technique militaire, en tant que chef de la section de mitrailleuses et d'engins. S'étant déjà fait remarquer pendant les opérations de Corse, en septembre, octobre 1943 ; il a pris part depuis le début de la campagne d'Italie, à toutes les opérations de sa compagnie - combat de Fragolosa. Fagetto. Schigrano, Col de la Palombaro et Col de Selvapiana. En particulier le 28 mai à Selvapiana, n'a pas hésité avec l'aide d'un de ses caporaux, chef de pièce, à aller chercher et ramener en rampant sous un tir ajusté d'armes automatiques, un de ses hommes de sa section qui était grièvement blessé, et qui serait mort sur place sans son intervention rapide, ce qui lui valut une première citation. Le 12 juillet 1944 à l'attaque de San Donato, alors qu'il avait reçu la mission d'appuyer au plus près les sections de premier échelon de la compagnie, n'a pas hésité à se porter en plein assaut au niveau d'une section engagée afin de mieux définir les résistances ennemies pour régler ses pièces avec le maximum d'efficacité. " Sa section ayant été prise sous un tir d'arrêt de gros calibre, a été tué à son observatoire pendant qu'il finissait la destruction d'une mitrailleuse ennemie ".

*Rouchon Jacques

né le 15 01 1921 à Sedan (Ardennes) ancien élève du lycée Gouraud de Rabat:

Citation à l'Ordre de la Division :
« Chef de section plein d'allant, qui avait déjà fait ses preuves pendant les combats de Corse et dont la magnifique ardeur combative n'a fait que s'affirmer pendant les opérations de mai 1944. S'est distingué le 27 mai 1944, où chargé d'aller se porter en protection d'un point particulièrement exposé, il entraîna ses hommes en avant malgré un tir d'artillerie violent et ajusté avec un parfait mépris du danger ». A l'Ordre du corps d'Armée :
« Le 18 juin, lors de l'attaque des lignes de défense d'Aridosso, une partie de sa section étant clouée au sol par une mitrailleuse ennemie, n'a pas hésité à s'inflitrer avec un groupe jusqu'à proximité de la résistance allemande et, faisant mettre baïonnette au canon, a bondi sur l'ennemi qui s'enfuit en abandonnant ses armes et en laissant plusieurs cadavres sur le terrain. Le 19 à l'attaque de Montelaterone, a entraîné sa section sous un tir violent et ajusté des mitrailleuses allemandes jusqu'à son objectif avec un parfait mépris du danger ». A l'Ordre de l'Armée (à titre posthume) :
« Chef de section d'un cran et d'un allant exceptionnels, animé d'une magnifique ardeur combative. Avait donné sa mesure dans les combats de Corse, d'Italie, d'Alsace ou il avait acquis une solide réputation de chef à la bravoure calme et à la décision rapide et juste. Deux fois cité. Vient de trouver la mort le 2 mars 1945, devant Kembs, en sautant sur un champ de mines dont il effectuait la reconnaissance en vue de l'organisation de sa position. Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre avec palme. Le sous-lieutenant Rouchon avait été décoré de la Croix de guerre avec étoile de vermeil et étoile d'argent pour sa vaillante conduite en Italie. « Chef de section plein d'allant, qui avait déjà fait ses preuves pendant les combats de Corse et dont la magnifique ardeur combative n'a fait que s'affirmer pendant les opérations de mai 1944. S'est distingué le 27 mai 1944, où chargé d'aller se porter en protection d'un point particulièrement exposé, il entraîna ses hommes en avant malgré un tir d'artillerie violent et ajusté avec un parfait mépris du danger ». A l'Ordre du corps d'Armée :
« Le 18 juin, lors de l'attaque des lignes de défense d'Aridosso, une partie de sa section étant clouée au sol par une mitrailleuse ennemie, n'a pas hésité à s'inflitrer avec un groupe jusqu'à proximité de la résistance allemande et, faisant mettre baïonnette au canon, a bondi sur l'ennemi qui s'enfuit en abandonnant ses armes et en laissant plusieurs cadavres sur le terrain. Le 19 à l'attaque de Montelaterone, a entraîné sa section sous un tir violent et ajusté des mitrailleuses allemandes jusqu'à son objectif avec un parfait mépris du danger ». A l'Ordre de l'Armée (à titre posthume) : « Chef de section d'un cran et d'un allant exceptionnels, animé d'une magnifique ardeur combative. Avait donné sa mesure dans les combats de Corse, d'Italie, d'Alsace ou il avait acquis une solide réputation de chef à la bravoure calme et à la décision rapide et juste. Deux fois cité. Vient de trouver la mort le 2 mars 1945, devant Kembs, en sautant sur un champ de mines dont il effectuait la reconnaissance en vue de l'organisation de sa position. Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre avec palme. Le sous-lieutenant Rouchon avait été décoré de la Croix de guerre avec étoile de vermeil et étoile d'argent pour sa vaillante conduite en Italie.
Pesnel et Rouchon appartenaient au 1er Régiment de Tirailleurs Marocains dont la devise était :
Le Premier Partout "Nous sommes venus de Moulay Idriss","Ô Dieu pardonne nous" ou "Que Dieu efface nos pêchés".

**Brucker Jean, Coquet Paul, Guinet Marc, Baranger Guy, Guellaen Francis, Le Cornec Jean, Martin Jean

cités dans "Du Garigliano à Diên-Biên-Phu"

PROMOTION « TUNISIE » : 2e promotion du 1er mai 1943 au 30 septembre 1943 :826 élèves


ITALIE 1943-1944


ATTARD Marius               Caporal     7e Régiment de tirailleurs algériens                 +9 02 1944   Portella
BARDE Gabriel*               Aspirant    8e Régiment de Tirailleurs Marocains	+13 01 1944 tué à l'ennemi  Costa San Pietro
BERTHET Pierre              Aspirant  7e Régiment de Tirailleurs Algériens      +15 05 1944 éclat de grenade  La Bastia
BOUCAUD André               Aspirant de l'arme blindée     +08 07 1944 ou 08 01 44 Italie  dates et  Lieux de décès erronés : Italie dans "Ils venaient 
de Cherchell" ; 18 04 1949 Tonkin dans "A 20 ans ils commandaient au feu" et dans "Annuaire Cherchell".         
CAPDUPUY Georges           Aspirant 101e Régiment du Génie	        +23 06 1944   Montenero
CARRET Freddy              Aspirant  411e FTAA (Forces Terrestres Anti-Aériennes) 	  +5 08 1944    Sabaudia
DEBRIX Jean                Sergent-chef  1er Régiment de Tirailleurs Marocains        +18 05 1944 éclat d'obus   La Chapelle Madre	(Monti Vetro) 								                                          
DE LA BORDERIE Antoine     Sergent   2e Régiment de Tirailleurs Marocains  1er Bataillon  +10 07 1944 tué par éclat d'obus   Pozzuoli
DUC Jacques                Aspirant  5e Régiment de Tirailleurs Marocains	  +21 01 1944 rafales à la poitrine  Mont Santa Croce
DUFOUR Georges             Aspirant  8e Régiment de Tirailleurs Marocains	  +27 06 1944 tué à l'ennemi   Poggieventa
FERRACCI Jean              Maréchal Des Logis Maréchal Des Logis 6e Régiment de Cuirassiers, né 05 11 1920 à Figari (Corse du Sud). 
Décédé le 08 04 1944 Hôpital Militaire Casablanca, suite de maladie contractée en service.Signalé mort en Italie dans l'ouvrage 
"Ils venaient de Cherchell" et dans «  A 20ans… ».  Ne figure pas sur memoiredeshommes.La liste des morts 
du 6e cuirassiers indique :"Pas de mention MPLF". En revanche son nom est inscrit sur le monument aux morts de 
Poggiale (Près Figari,Corse du Sud).                 
FRILEUX Jacques            Caporal    4e Régiment de Tirailleurs Marocains	  +12 01 1944 tué à l'ennemi      Monna Casale
GIL Louis                  Soldat     8e Régiment de Tirailleurs Marocains    +11 06 1944 suite de blessures  Pozzuoli
GRANIER André              Sergent  5e Régiment de Tirailleurs Marocains      +16 12 1943 tué par balle  Cerreto
HAMEON Alain               Sergent  4e Régiment de Tirailleurs Marocains      +12 01 1944 tué par balle  Monna Casale
JOCHEM Gérard              Aspirant Bataillon d'Infanterie de Marine du Pacifique      +12 05 1944 éclat d'obus Sant'Ambrogio sul Garigliano
LEVY Pierre                Sergent du Génie	  3e CG           +12 05 1944 des suites de blessures   Sant' Ambrogio 
LOP Robert                 Caporal  8e Régiment de Tirailleurs Marocains    +03 07 1944 éclat d'obus   Monteroni d’Arbia
MATHEO Émile               Sergent d’Infanterie	             +06 1944  Italie
PAUL Jean                  Aspirant   1er Bataillon de Transmissions Divisionnaires      +25 04 1945   Cuneo (Italie)
POYDENOT Daniel Marie Roger         Aspirant  Groupe Colonial de Forces Antiaériennes    +26 06 1944   Contignano
RAMIREZ Gilbert            Maréchal Des Logis Chef d’Artillerie  411e RDCA               +27 04 1944 accident mention MPLF  Orléansville (Algérie)         
TYRODE Maurice             Adjudant  5e Régiment de Tirailleurs Marocains         +12 01 1944 tué au combat   Costa San Pietro
VIZIOZ Jacques             Brigadier-Chef   4e Régiment de Spahis Marocains   4e Escadron     +20 06 1944 suite de blessures  Viterbo



FRANCE - ALLEMAGNE 1944 - 1945


ALPHONSE Gabriel Sous-lieutenant 5e Régiment de Tirailleurs Marocains +23 04 1945 suite blessures de guerre Tubingen, Wurtemberg (Allemagne) AZEMAR Léon * Sous-lieutenant 8e Régiment de Chasseurs d'Afrique +6 Avril 1945 Meuzig devant Maulbronn (Allemagne) BAIZEAU Jacques Aspirant 19e Génie 5e section +13 09 1944 accident auto mention MPLF Hôpital mixte Montpellier (Hérault) BAKIS Célestin Aspirant 1ère DFL Bataillon de Marche 24 1ère Cie + 08 10 1944 au cours d'une patrouille Bois de la Houillère près de Ronchamp (Haute-Saône) BARD Paul * Maréchal Des Logis 1er Régiment de Chasseurs d'Afrique +24 12 1944 Kaysersberg (Haut-Rhin) BARRAUX Frank Sergent-chef 4e Régiment de Tirailleurs Marocains +21 04 1945 tué à l'ennemi Nufringen Allemagne BORDEAUX-MONTRIEUX Olivier Sous-lieutenant 1ère DFL 1ère Brigade 2e Bataillon de Légion Etrangère +06 11 1944 Ramonchamp (Vosges) BOURNAC Pierre * Aspirant 9e Régiment de Zouaves 2e Bataillon 6e Cie +21 11 1944 tué par balle à la tête Chavannes-les-Grands (Terr. Belfort) BURGUIERE Charles Aspirant 2e Commando de France +31 01 1945 blessures de guerre Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin) CADARS Léon Aspirant 6e Régiment d’Infanterie Coloniale (ex RTS) +05 11 1944 tirs de mortier Saint-Maurice-Échelotte (Doubs) CASTEL Gérard Sergent-chef 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens 2e Bataillon +04 12 1944 Kruth (Haut-Rhin) CAZENDRES Henri Sous-lieutenant 2/6e Régiment de Tirailleurs Marocains +21 11 1944 Mulhouse (Haut-Rhin) CHAMOUARD Jean Sergent 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens +15 12 1944 Hohneck (Vosges) CHANTELOUBE Pierre Aspirant 23e Régiment d’Infanterie Coloniale (ex 13e RTS) +21 01 1945 Altkirch (Haut-Rhin) CHATILLON Victor Aspirant 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens 3e Bataillon +16 12 1944 Orbey (Haut-Rhin) CHELVEDER Jean Aspirant 6e Régiment d'Infanterie Coloniale ( ex 6e RTS) +10 12 1944 Kembs-Loechlé (Haut-Rhin) CLARAC René Sous-lieutenant d’Artillerie Coloniale 2e RAC du Levant +24 04 1945 Pforzheim (Allemagne) DREVET Georges Aspirant 6e Regt d'Infanterie Coloniale +17 11 1944 éclat de mortier Villers sanatorium ( Doubs ) GARINEAU Roger Caporal-chef 15e Régiment de Tirailleurs Sénégalais +23 08 1944 La Garde (Var) GOURIO Frédéric Sous-lieutenant Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc + 11 09 1944 éclat d'obus Villars-sous-Ecot (Doubs) GRANGER Charles Maréchal Des Logis d’Artillerie +22 04 1945 suite blessures Lyon GUYON Maurice Sous-lieutenant 2e Régiment de Spahis Algériens +03 11 1944 explosion d'une mine La Forge (Vosges) HATTE Jean Sergent-chef 6e Régiment de Tirailleurs Marocains +21 11 1944 tué par balle Mulhouse (Haut-Rhin) HUGUET Henri Sous-lieutenant 58e Goum +21 08 1944 tué par balle Aubagne (Bouches du Rhône) LEFRANÇOIS Julien Sous-lieutenant d’Infanterie +24 12 1944 Neukirch nom germanisé de Neuve-Église (Bas-Rhin) LEIRIS-METZINGER Henri Sergent-chef d’Infanterie 1er Groupe de Commandos de France +20 12 1944 par balle Essert (Terr.Belfort) MALATERRE Claude Aspirant du Génie 71e BG +03 01 1945 ( suite blessures) Mulhouse (Haut-Rhin) MAUTRET Gabriel Sous-lieutenant 62e Régiment d’Artillerie d'Afrique (5e Division Blindée) +25 04 1945 éclat d'obus Mutzig (Bas-Rhin) MAYMIL Edmond * Sous-lieutenant Régiment Blindé de Fusiliers Marins (R.B.F.M) +29 01 1945 suite de blessures Thanvillé (Bas-Rhin) MORAGUES Michel Aspirant d’Artillerie +16 09 1944 accident mention MPLF Peyrtois, nom erroné car cette commune n'existe pas (Basses-Alpes) NOBLET Robert Aspirant 64e Régiment d’Artillerie d'Afrique +07 06 1945 accident mention MPLF Dautmergen (Allemagne) NOETINGER Louis Maréchal Des Logis 2e Régiment de Dragons +17 04 1945 suite de blessures Baden Baden (Allemagne) RABOUEL Roger Aspirant 2e Régiment d’Artillerie Coloniale du Levant +22 04 1945 suite de blessures Tubingen (Allemagne) RAOUL-DUVAL Christian Maréchal Des Logis Chef 5e Régiment de Chasseurs d'Afrique +22 01 1945 suite de blessures Paris RESPRIGET Paul Aspirant 6e régiment de tirailleurs marocains +22 11 1944 suite de blessures Mulhouse (Haut-Rhin) ROBELIN André Aspirant 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens +06 11 1944 éclat d'obus Vosges SCHMITT René Maréchal Des Logis 101e Compagnie Du Service du Matériel +25 05 1945 explosion d'une mine Soutzbach (Haut-Rhin) SCHNEIDER François Sergent 13e Demi Brigade de Légion Etrangère +23 11 1944 tué au combat Fennmatthutte (Haut-Rhin) TAQUET Jean Adjudant 1er Régiment Etranger de Cavalerie +17 11 1944 par balle Héricourt (Haute-Saône) TIFFONNET Serge Sergent 2e Régiment d’Infanterie Coloniale +06 07 1944 France TONNELIER Alfred Aspirant 71e Bataillon Colonial du Génie +28 02 1945 Mutzig (Bas-Rhin) TORQUEBIAU Frédéric Sous-lieutenant 2e Régiment de Marche de la Légion Etrangère +02 02 1945 par balle Colmar (Haut-Rhin) TORTERUE DE SAZILLY Roger Aspirant Régiment Blindé de Fusiliers Marins (RBFM) + 22 11 1944 Wasselonne ( Bas-Rhin ) VASSE Yvan Sous-lieutenant 15e Tabor +07 10 1944 suite de blessures Rupt-sur-Moselle (Vosges) ZABORSKI Michel + 08 1944 Normandie ZAGRODZKI Jean* Aspirant 12e Régiment de Chasseurs d'Afrique 2e Escadron +24 08 1944 Route longeant le bois de l'Homme Mort Jouy en Josas ZEDET Julien 3e Régiment de Tirailleurs Algériens + 21 09 1944 Brides les Bains (Savoie ) ZWIRN Pierre alias ROSTAND Pierre sous-lieutenant 1ère DFL 21e Bataillon de Marche + 30 01 1945 éclat d'obus Elsenheim (Bas-Rhin ) Inhumé à Châtenois -67- puis réinhumé le 30 01 1953 à la Nécropole Nationale « Cronenbourg », Strasbourg, tombe 7, carré E, rangée 11

*Azémar Léon

né le 24 12 1916 à Neuilly-sur-Seine, ancien élève du lycée Gouraud de Rabat
Citation à l'ordre de la division : « Aspirant chef de peloton de reconnaissance ayant toujours fait preuve d'un beau courage au feu. A déjà effectué des patrouilles en avant des lignes, le 15 mai 1944 devant San Giorgio, et le 29 mai à Ceccano. Le 21 juin 1944 au cours de la marche sur Pienza, les éléments de tête étant sérieusement accrochés, a assuré sous le feu violent la liaison avec les chars américains qu'il a dirigés lui-même afin de dégager les éléments amis ».
Lors du débarquement du mois d'août, en Provence, il est de nouveau en contact avec nos alliés et les opérations de Toulon lui valent la Silver Star Medal, avec la citation suivante : «Jeune aspirant plein de flamme, toujours volontaire pour les missions de reconnaissance. Le 24 août 1944, chargé de reconnaître avec son peloton le quartier Aiguillon, devant Toulon, a été pris à partie par de nombreux tirs d'armes automatiques. Après au long combat de rues, a réussi par son esprit offensif a nettoyer complètement le quartier, permettant ainsi l'avance de l'infanterie ». Le voilà sous-lieutenant, toujours à la tête d'éléments de reconnaissance.Léon Azemar a eu la joie d'entrer en Allemagne. Au delà de Karlsruhe, il commence à pénétrer dans le Wurtemberg. Le 6 avril, il arrive, dans sa jeep, en tête de son peloton, aux premières maisons de Maulbrow. Quelques allemands embusqués attendent le détachement avec des armes anti-chars et les éléments de pointe du groupe sont sérieusement pris à partie. Léon Azemar saute de sa voiture le revolver au poing et engage la lutte. Il tombe frappé d'une rafale de mitrailleuse à la gorge . Citation: «Chef d'un peloton de reconnaissance ayant toujours fait preuve du plus bel esprit de sacrifice pendant les campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne. Sans cesse à l'avant-garde, donnant journellement à ses hommes un splendide exemple de courage par son sang-froid et son total mépris du danger. Toujours volontaire pour les missions dangereuses. D'un entrain et d'un allant inaltérables au feu, où il était l'âme de son peloton. Le 6 avril 1945, devant Maulbrow (Allemagne) est parti en reconnaissance avec son peloton. Son premier groupe étant sérieusement accroché et encerclé, par un ennemi supérieur en nombre, a été mortellement blessé à la tête de son deuxième groupe en essayant de dégager ses premiers éléments ». La Légion d'honneur à titre posthume lui a été accordée.

*Bard Paul

Scout de France, élève du Prytanée Militaire de La Flèche (replé à Valence après l'armistice), élève du Lycée Lyautey à Casablanca

Citation à l'Ordre du régiment :«Chef de char ayant forcé l'admiration de ses camarades par son calme et par l'efficacité de son tir». Citation comportant l'attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze

Le 24 12 1944 a été tué dans les bois de Kaysersberg (Alsace) alors qu'il réparait une chenille de son char qui avait sauté sur une mine. Est à nouveau cité avec attribution de la Médaille militaire à titre posthume.


Paul Bard en tenue de chasseur d'Afrique


*Bournac Pierre

né le 23 11 1921 à Rabat, ancien élève du lycée Gouraud de Rabat Cité à l'Ordre de l'Armée : « Aspirant de grande valeur, plein d'allant, toujours en tête de ses hommes. Tombé face à l'ennemi à la tête de sa section le 21 novembre 1944, à dix heures, au cours d'une reconnaissance qu'il effectuait sur le village de Chavannes les Grandes ». En réalité, le jour de sa mort, il est le sous-lieutenant Bournac mais la notification de sa nomination n'est pas encore arrivée au corps. A titre posthume Pierre Bournac a été décoré de la Médaille militaire.

*Maymil Edmond

ancien élève du lycée Lyautey, Casablanca Engagé en 1943 au 8e Régiment de Chasseurs d'Afrique Campagne de France avec la 2e DB (Général Leclerc) , 2e Escadron du Régiment Blindé de Fusiliers Marins, 2e Peloton de Tank-Destroyers Blessé mortellement dans la bataille de la poche d'Alsace lors de l'attaque le 28 janvier de Grussenheim, après s'être illustré de nombreuses fois ( Voir le journal de marche du 2e Escadron).Inhumé carré militaire du cimetière de Grussenheim. Une promotion d'EOR de Saumur a reçu son nom en septembre 1981.

Zagrodzki Jean

Son frère Michel, du 4e Escadron du 12e RCA, a été tué le 10 août 1944 près du Mans. En hommage et souvenir de son frère, Jean fut autorisé à baptiser son char Sherman Zagrodski II. Le buste hors de la tourelle de son char il est atteint d'un obus de 20mm. A quelques heures près Jean aurait pu entrer dans Paris en vainqueur et libérateur. Le 12e RCA est une unité de la 2e DB, Groupement Tactique Langlade (GTL).

INDOCHINE MADAGASCAR 1945-1954


BONFAIT Pierre Sous-lieutenant de l’Arme Blindée Cavalerie, 3/1e Régiment de Chasseurs +18 04 1949 RC4 à 10 km au sud Dinh Lap et Chu (Tonkin) BREEM Yves Lieutenant 7e Bataillon Parachutistes Coloniaux +10 12 1951 Sontay Ouest (Tonkin) CAVILLON Jean Capitaine 3e Régiment Étranger d’Infanterie 4e Bataillon +31 03 1954 En captivité Camp n°5 (Nord-Vietnam) CHAPUIS Roger Lieutenant Groupe d artillerie Coloniale de Montagne du Levant +15 05 1947 blessures de guerre Cam-Son (Sud-Annam) CONVENTZ Maurice Sous-lieutenant d’Infanterie 2/3 Régiment Légionnaire Algérien +28 09 1950 embuscade Thu-Duc (Cochinchine) FRATACCI Jean Capitaine 73e Bataillon du Génie +21 12 1952 tué au combat Lac-Quan secteur de Nam Dinh (Tonkin) LATIL BEAUFORT Louis Lieutenant 2e Régiment de Tirailleurs Marocains +14 02 1948 noyade Ambodisaina Madagascar LEANDRI Christian Sous-lieutenant 1/6e Régiment d Infanterie Coloniale +11 01 1947 tué au combat Hanoï (Tonkin) LESPINE Fernand Capitaine 8e Groupe Spahis Algériens Portés +07 02 1952 tué au combat Lac-Tho (Tonkin) MANGUINE Pierre Lieutenant 27e Bataillon Tirailleurs Algériens +12 12 1950 blessures par mine Dong-Hoï (Annam) MENGEL Pierre Sous-lieutenant 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains (1er RMSM) 7e Escadron +16 01 1946 des suites de blessures Ban Methuot (Plateaux) MONEUSE René Capitaine 3e Régiment Étranger d Infanterie 4e Bataillon +15 01 1954 tué au combat Ban-Thon-Tan, Province Muong Kam Keut (Laos) PRIVAT Paul Lieutenant 1er Régiment de Tirailleurs Algériens +14 02 1949 Thuih-Bien, Province de Chaudoc (Cochinchine) RENCUREL Louis Capitaine 111/10e Régiment d’Artillerie Coloniale +02 08 1954 maladie près du Camp n°1 Diên Biên Phu RICHARD Maurice Capitaine d’Infanterie Groupement d Intervention +01 03 1954 tué au combat Ngay-Tay (Phong Saly) ROSSINI John Henri Guy Lieutenant 3e Régiment Étranger d Infanterie +26 03 1954 tué au combat Diên-Biên-Phu (Nord Vietnam) SAINT-PAUL Marcel Lieutenant 2/4e Régiment d Artillerie Coloniale +12 09 1947 tué au combat Long Tien Province de Mytho (Cochinchine)

ALGÉRIE 1954-1962


GABET André ? pas sur mdh LAMY Pierre Chef de Bataillon d’Infanterie +19 03 1958 Algérie LARAVOIRE Hubert Capitaine d’Infanterie +30 10 1957 Algérie VAUQUELIN Jacques Capitaine de l’Arme Blindée Cavalerie +09 11 1958 Algérie

PROMOTION « LIBÉRATION » : 3e promotion du 1er octobre 1943 au 15 avril 1944 : 919 élèves

Mort accidentelle pendant le stage : LA FOREST DIVONNE (de) Claude Lieutenant, officier de l'encadrement de l'EEA, Commandant le 1er Peloton de l'Escadron blindé Saint-Cyrien de la promotion 1935-1937, "Maréchal Lyautey" +13 12 1943, accident de jeep (ne figure pas sur memoiredeshommes)

ITALIE 1944


DE ROUSIERS Jean-Marie Aspirant 7e Régiment de Chasseurs d'Afrique +20 08 1944 décédé à Fes (Maroc) des suites de blessures GUILLON-VERGNE Hervé* Aspirant 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens +15 05 1944 tué par balle Castell' Azzara Province de Grosseto MARTIN François Aspirant d’Artillerie +14 06 1944 Vitralla PRAT Pierre Aspirant 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens +29 06 1944 tué au combat Caciano

*Guillon-Vergne Hervé

né le 11 01 1923 à Nantes, ancien élève des lycées Gouraud de Rabat et Lyautey de Casablanca

FRANCE - ALLEMAGNE 1944 - 1945


BARRY Jacques Aspirant 1er Bataillon de Choc +10 04 1945 éclat d'obus près de Conweiller (Allemagne) BONAMOUR Paula Aspirant 3e Bataillon de choc +31 01 1945 tué au combat Durrenentzen (Haut-Rhin) BONNET Robert Aspirant Régiment de marche Légion étrangère +20 11 1944 tué au combat Montreux-le-Château (Doubs) BORDES Claude Sergent-chef 49e Régiment d'infanterie +16 04 1945 suite blessures Lienzengen (Allemagne) BOUISSAC Alfred Aspirant d’Infanterie Groupe Commando d'Afrique +22 11 1944 suite blessures Belfort BRETTE Marcel* Aspirant 1er Régiment de Tirailleurs Algériens 9e Cie +29 01 1945 Thann (Haut-Rhin) CADINOT Pierre Sous-lieutenant d’Infanterie +20 11 1944 Essert (Belfort) CANAT Jean Aspirant 1er Commando d'Afrique +21 11 1944 Besançon (Doubs) CHAMPETIER Yves Brigadier-chef de l’Arme Blindée Cavalerie +20 11 1944 Huningue (Haut-Rhin) CHIRON DE LA CASINIÈRE Hubert Aspirant de l’Arme Blindée Cavalerie +28 11 1944 Gildviller (Haut-Rhin) COLMENT Michel Aspirant 501e Régiment de Chars de Combat +18 12 1944 Wittenheim (Bas-Rhin) CORDA Raphaël Maréchal Des Logis 5e Régiment de Spahis Marocains +26 12 1944 Montbéliard (Doubs) DECAILLON Jean Sous-lieutenant 2e Companie du Génie +06 04 1945 tué par l'explosion d'une mine Eppingen (Allemagne) DELGRANGE Louis Aspirant Groupe de Commandos d'Afrique +18 10 1944 blessé et tombé aux mains de l'ennemi Hauts-de-Conteux (Vosges) DE SENAILHAC Eric* Maréchal Des Logis de L’Arme Blindée Cavalerie +15 04 1945 Kurzell (Allemagne) DESPORTES DE LA FOSSE Bertrand Sous-lieutenant de L’Arme Blindée Cavalerie +23 04 1945 Guttenzel (Allemagne) DOBLER Rodolphe Aspirant d’Infanterie +31 01 1945 Durrentzen (Haut-Rhin) FANER Georges Aspirant d’Infanterie +19 12 1944 Orbey (Haut-Rhin) FAUCHON DE VILLEPLEE Pierre Aspirant de l’Arme Blindée Cavalerie +08 12 1944 Thann (Haut-Rhin) GIRARD Camille* Aspirant 1er Régiment de Chasseurs d'Afrique (5e Division Blindée) , 2e Escadron, 1er Peloton
Grièvement blessé le 19 12 1944 à Sigolsheim (Haut-Rhin) +12 01 1945 Bad Harzburg (Allemagne) GIROUD Pierre Aspirant d’Infanterie +12 10 1944 Lure (Haute-Saône) GROSSARD Georges Aspirant d’Infanterie +05 02 1945 Gun-Olsheim (Haut-Rhin) HELDT Robert Aspirant de l’ABC, 5e Chasseurs d'Afrique + 29 01 1945 ( éclat d'obus ) Alsace HERVÉ DU PENHOAT Jean* Aspirant 63e Goum 12e Tabor 1er Groupe de Tabors Marocains +10 09 1944 col de Mirandol Saint-Paul-sur-Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence) JEANNENEY Jean-Louis Aspirant d’Infanterie +12 04 1945 Pforzheim (Allemagne) JUNQUA Pierre Sous-lieutenant d’Infanterie +20 01 1945 Thann (Haut-Rhin) KAHN Pierre Brigadier-chef de l’Arme Blindée Cavalerie +02 01 1945 Aubure (Haut-Rhin) KUHN Pierre* Sous-lieutenant 4e Régiment de Tirailleurs Marocains +20 03 1945 devant Berg, Forêt de Bienwald (Allemagne) LATRON Jean-Marie* Sous-lieutenant 1er Régt Cuirassiers 5e Division Blindée +18 11 1944 Brevilliers près Héricourt (Haute-Saône) LAURENS Claude Lieutenant d’Infanterie +09 11 1944 Lyon (Rhône) LE BIHEN Augustin Maréchal Des Logis de l’Arme Blindée Cavalerie +28 01 1945 Cernay (Haut-Rhin) LIPTS Roger Sous-lieutenant d’Artillerie Coloniale +21 02 1945 Saint-Dié (Vosges) LLONG Louis Aspirant d’Infanterie +27 12 1944 Kaysersberg (Haut-Rhin) MAULVAUT Hervé Aspirant d’Artillerie 1/65e RAA +29 01 1945 ( suite blessures ) Belfort MORARD Marcel Sous-lieutenant d’Infanterie +26 04 1945 Donaueschingen (Allemagne) PAGET Raymond Aspirant de l’Arme Blindée Cavalerie +03 12 1944 Forêt de la Hardt (Haut-Rhin) PERARD Jacques Sous-lieutenant d’Infanterie +14 04 1945 Langenbranch (Allemagne) PEREZ Marcel Aspirant d’Infanterie +05 02 1945 Bollwiller (Haut-Rhin) PEYRIERES Jacques Aspirant d’Infanterie +30 01 1945 Urschenheim (Haut-Rhin) PICO Roger Aspirant d’Infanterie +19 12 1944 Orbey (Haut-Rhin) RASCOUAILLES Jacques* Aspirant d’Infanterie 2ème Commando d'Afrique +21 01 1945 Cernay (Haut Rhin) RICHARD René Capitaine pilote de l’Armée de l’Air +26 05 1944 Durham (Angleterre) SALVIN Alexandre Aspirant d’Infanterie +16 03 1945 Bischwiller (Bas-Rhin) SCHMIDLIN DE FRANCK Georges Sergent d’Infanterie 1er Groupe commandos d'Afrique +21 11 1944 Villersexel ( Haute-Saône ) SEGUIN Robert* Aspirant 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens +07 09 1944 Col de Ferrière Glainans (Doubs) SESTON François Aspirant de l’Arme Blindée Cavalerie +05 09 1944 Poncey (Saône et Loire) STETSKEVITCH Georges Aspirant d’Infanterie +21 08 1944 Toulon (Var) TREIZENEM Jean-Claude Aspirant d’Infanterie +08 04 1945 Pforzheim (Allemagne) VAN PARYS Léo* Sous-lieutenant d’Infanterie 1ère DFL 5e Bataillon de marche du Cameroun +14 04 1945 des suites de blessures Beaulieu (Seine et Oise) VIDAL Marcel Aspirant d’Infanterie +04 12 1944 Bourbach-le-Haut (Haut-Rhin)

*Brette Marcel

Né le 21 juin 1923 à Saf-Saf (Tlemcen-Algérie), ancien élève du lycée Gouraud de Rabat
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE " Brette Marcel né le 21 06 1923 à Beni Saf (Tlemcen-Algérie) aspirant du N° régiment de tirailleurs ; jeune chef de section d'un calme et d'un courage exemplaires. Le 27 janvier 1945, volontaire pour commander une patrouille dans un terrain très difficile a réussi à ramener d'intéressants renseignements sur l'activité de l'ennemi. Le 29 janvier 1945 chargé d'attaquer avec sa section la côte 356 dans les environs de Cernay, s'est porté résolument sur son objectif, commandant sa section avec une énergie et un entrain admirables. A trouvé une mort glorieuse dans l'accomplissement de son devoir ".

*De Senailhac Eric

Né le 22 juillet 1922 à Toulouse, ancien élève des lycées Gouraud de Rabat et Lyautey de Casablanca
Citation à l'Ordre du Régiment :
" Chef de patrouille de chars légers ; depuis le débarquement en France s'est toujours montré extrêmement brillant dans toutes les opérations auxquelles il a participé : d'une bravoure sans pareille et méprisant totalement le danger, il est, de plus, un chef manœuvrant habilement et audacieusement. Le 19 novembre 1944, à Friesen, il a exécuté une patrouille de liaison particulièrement délicate, au cours de laquelle il a détruit trois armes automatiques et une mitrailleuse lourde ennemie. En pointe de la reconnaissance de Magstatt à Brunstatt, a causé de lourdes pertes à l'ennemi et détruit au canon un observatoire, sur la crête du jardin zoologique de Mulhouse. Exécutant des patrouilles agressives sur Didenheim, à plusieurs reprises, a détruit des armes automatiques et deux panzerfaust ". Citation à l'Ordre de la Brigade :
" Chef de chars légers, d'un courage à toute épreuve. Le 27 février 1945, à l'écluse de Munschouse, chargé de reconnaître la visibilité d'un pont, ne pouvant plus progresser en char, a mis pied à terre sous un feu violent d'armes automiques ennemies, et, bien qu'atteint par une balle qui a traversé son casque, a continué de progresser avec le même sang-froid et a recueilli les renseignements qui lui avaient été demandés ". Citation à l'Ordre de l'Armée :
" Chef de patrouille de pointe audacieux et réfléchi ". ayant toujours montré un complet mépris du danger. S'est particulièrement distingué le 14 avril 1945 à la prise de Legelhurst où il a exécuté avec adresse la reconnaissance de la localité, semant le désordre dans les rangs ennemis et sans subir aucune perte. Le 15 avril à Kurzell, lors d'une poursuite hardie, son char subordonné ayant été atteint par un panzerfaust, n'a pas hésité à sortir de son char sous un feu extrêmement violent pour se précipiter à pied au secours de deux membres de l'équipage restés dans le char en flammes. A, de sa main, abattu un ennemi armé de panzerfaust qui s'apprêtait à détruire un autre char. Atteint par une balle explosive dans la tête, a été mortellement blessé ".

*Girard Camille

Né le 23 mars 1924 à Rabat (Maroc), ancien élève du lycée Gouraud de Rabat

L'aspirant Camille Girard


CITATIONS

EXTRAIT DE L’ORDRE GENERAL N° 1153 Le Général de Corps d’Armée KOENIG Commandant en Chef Français en Allemagne

CITE A L’ORDRE DU CORPS D’ARMEE -A TITRE POSTHUME- GIRARD Camille – Aspirant – 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique – --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- « Jeune officier hors de pair. A fait l’admiration de tous par son sang-froid, son mordant et son esprit d’initiative. Venant de prendre le commandement d’un peloton, a fait preuve des plus belles qualités manœuvrières lors de l’attaque qu’il a menée sur AMMERZWILLER, dans la nuit du 27 au 28 novembre 1944. S’est de nouveau fait remarquer le 28 novembre 1944, dans la prise de GILDWILLER, capturant de nombreux prisonniers grâce à une action menée avec audace digne des plus belles traditions de la cavalerie française. Blessé et fait prisonnier quelques jours après, est mort en captivité à BADHARBURG des suites de ses blessures. » ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Ces citations comportent l’attribution de la Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil _________________________________________________________________________________________________________________________

Le Président du Gouvernement Provisoire de la République Française Chef des Armées

CITE A L’ORDRE DE L’ARMÉE -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- GIRARD Camille – Aspirant- Sans matricule- 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique- « Remarquable chef de peloton possédant au plus haut point les qualités de l’officier, calme, souriant, d’une intelligence remarquable et d’une grande valeur morale. A abordé audacieusement SIGOLSHEIM, le 19 décembre 1944, avec son peloton, tuant les défenseurs ou les réduisant à s’abriter dans les caves. N’ayant pas été suivi par les éléments chargés de procéder au nettoyage, s’est maintenu sur la position qu’il venait de conquérir avec un seul peloton ; a tenu pendant plus d’une heure en attendant l’arrivée de l’infanterie chargée d’occuper le village. Blessé très grièvement à l’extrême avant, n’a pu être secouru. » -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Ces citations comportent l’attribution de la Croix de Guerre 1939-1945 avec palme __________________________________________________________________________________________________________________________

CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE AMÉRICAINE REMISE POSTHUME DE LA SILVER STAR

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ASPIRANT Camille GIRARD DU 1er R.C.A. Armée Française. Suivant les dispositions du règlement N° 600-45 de l'Armée, la SILVER STAR est décernée à titre posthume au susnommé pour bravoure dans le combat. CITATION Aspirant Camille GIRARD, du 1er Chasseurs d'Afrique, Armée Française, pour bravoure dans le combat du 17 au 19 décembre 144, en France. Une unité de la 5ème D.B., désignée Combat-Command "Les Chasseurs d'Afrique", précédait en pointe l'attaque alliée contre une importante forteresse ennemie.
L'Aspirant Girard et ses camarades officiers étaient responsables de l'organisation et de l'exécution de cette opération difficile.
Bravant le feu des canons antitanks et l'artillerie, ils dirigèrent des éléments blindés à travers un terrain rude vers la ville, dégageant les positions hostiles en tuant, blessant ou capturant la garnison ennemie entière. Presque immédiatement, ils dirigèrent leurs tanks vers une autre ville tenue par l'ennemi et, en tirant sur les arrières des défenseurs ennemis, contribuèrent matériellement à la capture de plus de 400 prisonniers. En dépit de lourdes pertes, l'Aspirant GIRARD et les autres officiers conduisirent leurs hommes malgré une résistance opiniâtre pour écraser l'ennemi dans une troisième ville.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Quartier Général de la 36° Division d'Infanterie. A.P.O. N° 36. Armée des E.U. d'Amérique. AG.200.6 du 12 mars 1945. Signé : John E. Dalquist, Major Général, Armée Américaine.

Camille Girard fit ses études au lycée Gouraud de Rabat jusqu’à la classe de lettres supérieures. Avec l’autorisation de son père car il n’a pas encore 19 ans, il devance l’appel et s’engage pour la durée de la guerre le 15 janvier 1943 au 1er Régiment de Spahis de Rabat.
Désigné pour suivre les cours de l’École de Cherchell il intègre la troisième série, promotion « Libération » en octobre 1943, en sort aspirant et choisit le 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique, 2ème Escadron sous les ordres du capitaine Davout d’Auerstaedt.
Le 14 septembre 1944 il embarque à Mers-el-Kébir et débarque le 21 au Dramont près de Saint-Raphaël. Avec la 5e Division Blindée (Colonel Bourgin) il rejoint la 1ère Armée du général de Lattre de Tassigny et le 15 novembre est au contact de l’ennemi. Il reçoit le baptême du feu au nord-est de Montbéliard et livre de durs combats comme chef de char puis comme commandant d’un peloton.
Il se distingue dans plusieurs actions dont la dernière l’attaque du village de Sigolsheim combinée avec l’infanterie américaine. Il réussit à prendre le village mais les fantassins américains n’ayant pas suivi il se trouve isolé. Son char Sherman « Fort de France » est détruit. Il est grièvement blessé et fait prisonnier. Il décède en captivité en Allemagne.
Deux promotions d’élèves officiers de réserve l’ont choisi pour parrain : L’École d’Application de l’Infanterie, Montpellier, 20 mai 1978, promo 803, « L’Aspirant Girard ». L’École d’Application de l’Arme Blindée Cavalerie, Saumur, 29 mai 1998, promo 98/2 « Aspirant Camille Girard »
Pour en savoir plus, voir le site de Guy GIRARD, frère de Camille. "http://cgirardsigolsheim.free.fr/"

1er RCA Sherman M4 A4 Fort-de-France


*Hervé du Penhoat Jean

né le 11 mars 1923 au manoir de Tronjoly à Cléder (Finistère),Ancien élève du lycée Gouraud de Rabat
citation : «Jeune aspirant évadé de France pour rejoindre l'armée de la Libération et en qui se manifestaient les plus belles qualités traditionnelles. Au cours des rudes combats du siège de Marseille avait fait l'admiration de tous, par son intrépidité souriante et son ardeur de tous les instants. Est tombé héroïquement au col de Mirandol (Basses-Alpes) le 9 septembre 1944 sur une arête disputée pendant de longues heures de corps à corps avec un ennemi nombreux et acharné».

*Kuhn Pierre

Né à Rabat le 18 07 1924, ancien élève du lycée Gouraud de Rabat

*Latron Jean-Marie

Né à Agadir le 27 02 1923, ancien élève du lycée Gouraud de Rabat.
Reçu à Saint-Cyr en 1942, rejoint l'ESM à Aix-en-Provence en octobre 1942, promotion "Croix de Provence". Après l'invasion de la Zone libre en novembre , l'Ecole fut dissoute et il fut versé dans les Chantiers de jeunesse d'où il deserta pour rejoindre l'AFN en passant par l'Espagne.

Sous-lieutenant Jean-Marie Latron

Citation : « Jeune officier d'une bravoure et d'un allant au-dessus de tout éloge. Au cours du nettoyage du village de Laire le 16 novembre 1944, sut, tout en animant directement le nettoyage des maisons, remplacer son chef blessé et rester maître de la situation. Le 18 novembre devant Brevillers, ayant eu son char détruit, a changé de char pour continuer le combat. Blessé mortellement alors que, privé de sa radio, il était descendu pour donner des ordres. Reste pour son escadron un modèle de bravoure et de sang froid ».

*Rascouailles Jacques

né le 04 01 1921, lieu inconnu

Insigne des Commandos d'Afrique, Unité spéciale créée en 1943 en Algérie par le commandant Georges Bouvet

Après l’île d’Elbe, cette unité a été la première à débarquer dans la nuit du 14 au 15 août au Cap Nègre et au Rayol-Canadel (Var). Avec le renfort du BATAILLON de PROVENCE, elle a été engagée en octobre dans les Vosges. Dans la nuit du 19 au 20 novembre 1944, franchissant le canal de Montbéliard à la Haute-Saône, à l’écluse de Châlonvillars, elle s’infiltrait dans le dispositif ennemi pour s’emparer du Fort de Salbert avant le lever du jour. Quarante Commandos d’Afrique, dont six officiers, sont morts en combattant pour la libération de Belfort, entre les 20 et 22 novembre. Toujours sous les ordres de BOUVET, avec des chefs prestigieux tels que DUCOURNEAU et RUYSSEN, le Groupe des Commandos d’Afrique a continué le combat en Alsace et en Allemagne jusqu’à la capitulation allemande. Ici, le 20 novembre 1944 à 8 heures, l’aspirant Jean DELVIGNE est entré le premier dans Belfort avec sa section descendue du Salbert.Il était suivi du sergent Robert MAZET qui sera tué à ses côtés, le surlendemain au Martinet d’Offemont. Tandis que DELVIGNE poursuivait son raid dans Belfort en traversant les vastes installations de l’ALSTHOM, guidé par l’ingénieur Richard de LA HARPE, son capitaine, Paul METIVIER, commandant le 2ème Commando d’Afrique, était rejoint à Cravanche par une autre de ses sections, celle de l’aspirant Jacques RASCOUAILLES qui prit position sur la ligne de chemin de fer où elle subit une violente attaque appuyée par des tirs de canons automoteurs. Deux de ses hommes, deux Marocains, le caporal BOUCHAÏB ben ABDELSELEM et le volontaire LAHOUCINE ben BOUJEMAA, furent en cette matinée du 20 novembre, les deux premiers soldats tués dans les murs de Belfort pour la libération de la ville. Les deux sections du commando METIVIER résistèrent à l’assaut ennemi jusqu’à l’arrivée vers 15 heures 30 des chars du 6e Régiment de Chasseurs d’Afrique, qui depuis le matin, étaient restés bloqués à trois kilomètres de là, faute de moyens de franchissement du canal de Montbéliard à la Haute-Saône et du fossé anti-char qui le doublait. Ils étaient précédés par la section de l’aspirant Raymond MUELLE du 1er Bataillon de Choc. Jacques RASCOUAILLES sera tué deux mois plus tard, le 21 janvier 1945, dans les combats de la forêt de NONNENBRUCK devant CERNAY. Texte de la plaque apposée sur la grille des usines Alstom à Belfort( Photo ci-dessus )

Jean Delvigne et Raymond Muelle étaient cherchélliens de la promotion « Tunisie ».

*Seguin Robert

né le 08 11 1921 à Chouigui(ex Schinggui) , Tunisie

Stèle en mémoire de l'Aspirant Robert Seguin
Col de Ferrière, Glainans


A travers Brette Marcel, Girard Camille, Kuhn Pierre, Latron Jean-Marie, Seguin Robert il faut rendre hommage aux jeunes français d’Afrique du Nord d’autant plus patriotes qu’ils étaient éloignés de la mère Patrie que nombre d’entre eux ne connaissaient même pas.
La proportion d'élèves natifs d'Afrique du Nord fut très importante dans les cinq premières promotions de Cherchell. Seule la cinquième promotion, « Rhin Français », marqua une nette décrue, due à l'afflux des français de France que permettait la libération de la quasi totalité du territoire métropolitain.

*Van Parys Léo

Tombé au cours de la bataille des Alpes avec 4 autres camarades issus de Cherchell. Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre cité 2 fois à l'ordre de l'Armée, 2 fois au Corps d'Armée, Médailles de la Résistance, des Évadés, des Engagés volontaires, Citation: "Remarquable Chef de Section, a su s'imposer à tous lors de son premier combat par son calme, son énergie et son sens de la manoeuvre et du terrain. Jeune officier d'un courage allant jusqu'à la témérité. Volontaire pour toutes les missions périlleuses" - Décédé des suites de ses blessures - Mort pour la France le 14 avril 1945 à l'âge de 24 ans. Repose au cimetière de Passy ( Paris 16e ) aux côtés de son frère, sous-lieutenant au 501e Régt de chars de combat, 2e DB+ 17 09 1944.
Natifs d'AFN: Weygand-Médiouna 26,6 % Weygand-Cherchell 48,8% Tunisie 29,3 % Libération 41,1 % Marche au Rhin 19,9 % Rhin Français 9,5 %

Monument du lycée Gouraud de Rabat "A nos morts glorieux"

Le monument aux Morts a été inauguré le 7 avril 1946.Il est l’œuvre du sculpteur Henri Moreau qui enseigna le dessin au lycée Gouraud de 1930 à 1944. C’est un haut relief représentant, à la mode antique, un jeune homme nu et allongé au dessus de l’inscription « A nos morts glorieux ». Un Livre d’or, recueillant biographies et photos des 105 morts a été publié en 1949. L’intégralité de ce livre d’or est en ligne à l’adresse : http://www.lyceefr.org/aaegd/gouraud/livredor/livredor.htm

INDOCHINE 1945-1954


ANGEVIN Jacques Lieutenant 3e Bataillon Colonial Commandos Parachutistes +25 06 1950 tué par balle Long Den près de Cao Bang (Tonkin) AZEMA André Lieutenant 5e Régiment d'Infanterie Coloniale +24 12 1945 Travinh (Cochinchine) BECHARD Yves Lieutenant 1er Bataillon Tirailleurs Parachutistes +14 10 1950 disparu Dong That Khé (Nord Vietnam) DE LA BIGNE Henri Lieutenant 3/3e Régiment Étranger d’Infanterie +27 05 1950 Phu Dam Canton de Phu Ly (Tonkin) suite blessures de guerre DE LASSUS SAINT-GENIES Philippe Capitaine de l’Arme Blindée Cavalerie, 1er Régiment de Chasseurs +29 05 1951 Phu Ly (Tonkin) tué au combat DELMASURE Louis Lieutenant 3e Groupe Aérien d'observation d’Artillerie +05 11 1949 Luong-Phae (Tonkin) DE MAZENOD Xavier Capitaine Régiment d’Infanterie Coloniale Bataillon de Marche +11 02 1952 Culay (Tonkin) DE MIRIBEL Guy Sous-lieutenant 5e Régiment Cuirassiers +18 01 1947 Lang Khoai (Annam) DE SUZANNET Roland Maréchal Des Logis de l'arme Blindée Cavalerie +03 11 1946 Tay-Nath (Indochine) DEVAUX Max Emile Lieutenant 2/1er Régiment Étranger de Cavalerie +22 06 1950 Plaine des Joncs (Cochinchine) DURMEYER Yves Sous-lieutenant d’Artillerie Coloniale +29 12 1951 Hoa-Binh (Tonkin) GEORGES Robert Sous-lieutenant d’Infanterie +20 04 1948 Saïgon (Cochinchine) GRIMALDI François Lieutenant 4e Régiment d Artillerie Coloniale +04 08 1948 Hatien (Cochinchine) HERICHER Robert Sous-lieutenant 5e Régiment d'Infanterie Coloniale +05 12 1945 Ban Me Thot (Plateaux) HERVOUET Yves Capitaine 1er Régiment de Chasseurs à Cheval +10 07 1954 (décédé en captivité) Dien Bien Phu (Pays Thaï) LEE Jean Lieutenant de l’Arme Blindée Cavalerie, 1er Régiment de Chasseurs +16 03 1947 Dong-La (Tonkin) LE PETIT Louis Sous-lieutenant Groupe d Artillerie Coloniale +22 02 1947 Hang-Gui (Sud-Annam) MARSEILLE Jean Lieutenant 6e groupe spahis marocains +19 06 1950 Phu-Thiet (Annam) MEREL Pierre Sous-lieutenant 2e Régiment Étranger d Infanterie +01 02 1947 Vangia (Indochine) OREZZOLI Michel Aspirant d’Infanterie, 1er Bataillon Extrême Orient Bataillon Montagnard +27 01 1947 Som-Bach (Annam) REYSS Charles Sous-lieutenant d’Infanterie Coloniale +24 03 1949 Tchepone (Laos) ROUZEAU Maurice Capitaine d’Infanterie, 4e Régiment de Tirailleurs 3e Bataillon +04 10 1951 Mo-Thon, Région Thaï Bing (Tonkin) TOUYAROT Jean Lieutenant 2/3e Régiment Étranger d Infanterie +16 11 1951 Cho-Cay (Tonkin) TRILLAT Bernard Lieutenant d’Infanterie +11 11 1950 Indochine TROUSSARD André Lieutenant 3e Régiment Étranger d Infanterie +28 01 1947 Chau-Doc (Cochinchine) VERGEZ Sylvain Lieutenant d’Infanterie +15 08 1950 Cholon (Sud-Vietnam)

ALGÉRIE 1954-1962



ABRAINI Auguste Capitaine d’Infanterie +16 10 1958 Algérie pas sur mdh BONNEMAIRE Roger Capitaine d’Infanterie +14 06 1956 Oued Chouly (Monts de Tlemcen) ERNANDEZ René Capitaine d’Infanterie +10 10 1957 Constantine pas sur mdh LANSFUS Jacques + 19 08 1961 pas sur mdh ROUSSEAU Pierre Capitaine +03 12 1958 Oran pas sur mdh

PROMOTION « MARCHE AU RHIN » : 4e promotion du 16 avril 1944 au 30 octobre 1944 :782 élèves

Mort pendant le stage : HABERT Pierre capitaine , instructeur "Mines" + 03 09 1944 cause du décès : noyade Figure sur memoiredeshommes avec la mention : "Non mort pour la France"(non comptabilisé dans le nombre des morts de l'Ecole)

ITALIE 1945

PAYET Louis Roland Etienne Sergent d’Infanterie Bataillon de Marche N°5 +25 04 1945 explosion d'une mine San Pancrozio (Italie)

FRANCE - ALLEMAGNE 1944 - 1945


BARBET Pierre Maréchal Des logis de L’Arme Blindée Cavalerie +10 04 1945 Volkersbach (Allemagne) BESANÇON Alec Aspirant d’Infanterie +16 04 1945 Oschelbroun (Allemagne) CASANOVA Pierre Maréchal Des Logis d’Artillerie +29 12 1944 France CHENNEVIÈRE Jacques Sous-lieutenant d’Infanterie +06 12 1946 France CUSSAC François Aspirant de l’Arme Blindée Cavalerie +22 04 1945 Nagold (Allemagne) DEMANGE Michel Aspirant d’Infanterie +12 01 1945 Kogenheim (Haut-Rhin) DE SOLERE Charles Aspirant d’Infanterie +25 01 1945 Witterlsheim (Haut-Rhin) DE TIENDA DE ROBERT DE LAFREGEYRE Jean Aspirant de l’Arme Blindée Cavalerie +08 01 1945 Bantzenheim (Haut-Rhin) DOREL Jacques Sous-lieutenant d’Infanterie +24 11 1945 accident d'automobile Lyon (Rhône) FERRAND Pierre* Aspirant 4e Régiment de Titailleurs Marocains +25 01 1945 Cité Amélie, Wittelsheim (Haut-Rhin) GAGARINE Georges* Aspirant 23e Régiment d’Infanterie Coloniale +16 04 1945 Oberkirch (Allemagne) GEORGES Albert Aspirant d’Infanterie +06 05 1945 Nice (Alpes-Maritimes) GUT Jacques Aspirant d’Infanterie +20 01 1945 Bourtzwiller (Haut-Rhin) HENTSCHEL Claude Aspirant d’Infanterie +25 04 1945 Donaueschingen (Allemagne) LE TOQUIN Émile Aspirant d’Infanterie Coloniale +27 01 1945 Wittenheim (Haut-Rhin) MARTY Roger Aspirant d’Infanterie Coloniale +10 12 1944 Lechle (Haut-Rhin) MISERAY Marc Aspirant d’Infanterie +30 01 1945 Wittenheim (Haut-Rhin) NÈBLE Robert* Aspirant 1er Bataillon de Choc +30 01 1945 Jebsheim (Bas-Rhin) PETREMANT René Grade ? 17e Groupe Autonome FTA (Forces Terrestres Antiaériennes) +26 05 1945 accident mention MPLF Forcheim ( Allemagne) PICOT DE MORA D’ALIGNY Albert Capitaine de l’Armée de l’Air +10 03 1945 Schomberg (Allemagne) PROST Maurice Aspirant d’Infanterie +27 03 1945 Pont-Saint-Louis (Menton) SERROR Robert Aspirant d’Infanterie Coloniale +30 08 1945 Strasbourg (Bas-Rhin) SEVERAC André Sergent d’Infanterie +19 01 1945 France SIBEN Paul Aspirant d’Artillerie +10 05 1945 Bourg-lès-Valence (Drôme) SILLON Pierre Aspirant du Génie +27 01 1945 Grussenheim (Bas-Rhin) TOUSSAINT Nicolas Aspirant d’Infanterie +26 01 1945 Thanvillé (Bas-Rhin) VALLON Gilbert Aspirant d’Infanterie Coloniale +20 01 1945 Pfastatt (Mulhouse) VICEDO Christian Sous-lieutenant d’Artillerie +31 03 1945 Saint-Avold (Moselle)

*Ferrand Pierre

né le 15 03 1922 à Mayence (Allemagne), ancien élève du lycée Gouraud de Rabat
Citation à l'Ordre de l'Armée : « Jeune officier d'un allant remarquable d'un calme et d'un courage qui l'imposèrent vite comme chef. Toujours heureux de se voir confier des missions périlleuses et délicates. Après avoir solidement organisé, du 22 au 25 décembre 1944, les positions de l'usine de Willers, s'est emparé par surprise d'une ferme, le 21 janvier 1945, près du faubourg de Belfort, dès le tir d'artillerie levé. Le 25 janvier 1945, lors de l'attaque de la cité Amélie, il fut momentanément stoppé par un tir précis d'armes allemandes. Est glorieusement tombé alors que, désignant l'ennemi, il donnait l'assaut, en tête de ses hommes en criant : En avant. » Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre avec palme.

*Gagarine Georges

né le 15 07 1921 à Nice,ancien élève du lycée Gouraud de Rabat
Citation à l'Ordre de l'Armée : « Gagarine Georges, aspirant matricule 3112, chef de section courageux et plein d'initiative, lors de l'attaque sur Pfastatt le 21 janvier 1944 a largement dépassé son objectif, allant occuper, de lui-même, l'abattoir. A surpris une section de canons d'infanterie ennemie en action, l'a prise sous le feu de sa section et l'a manœuvrée, tuant quatre Allemands, faisant dix-huit prisonniers dont sept blessés, et ramenant le matériel ennemi au complet. Au cours de la nuit du 20 au 21 a grièvement blessé l'officier qui commandait une reconnaissance ennemie. » Mais lorsque le décret est signé, le 26 avril 1945, l'aspirant Gagarine est déjà tombé, après avoir vécu tous les moments les plus durs de la campagne d'Allemagne. Un décret du 7 juillet 1945 a conféré à titre posthume à l'aspirant Gagarine, la médaille militaire avec la citation suivante a l'Ordre de l'Armée : « Chef de section, véritable entraîneur d'hommes, déjà titulaire d'une proposition de citation à l'Ordre de l'Armée pour la campagne d'Alsace. Le 5 avril 1945 à Ettlingen a ramené le corps d'un officier de la compagnie qui venait d'être tué, sous un violent tir ennemi. A cette occasion, a tué de sa propre main trois adversaires. Le 8 avril à Busenbach ; surpris à courte distance par le tir ennemi, a réagi immédiatement entraînant sa section à l'assaut derrière lui, amenant ainsi la prise du village et tuant 8 hommes. Le 12 avril 1945 a assuré la prise du village de Niederveir par une manœuvre hardie et rapide faisant 25 prisonniers avec sa section. A trouvé une fin glorieuse le 16 avril au pont d'0berkirch en tombant en tête de sa section en cherchant à assurer le passage des chars de l'autre côté du pont. »

*Nèble Robert

né le 26 01 1923 à Port-Lyautey (Maroc)Ancien élève du lycée Gouraud de Rabat
Citation posthume : « Aspirant d'un courage au-dessus de tout éloge, animé du plus pur esprit de sacrifice aussi estimé de ses camarades que de ses chefs, magnifique entraîneur d'hommes. Lors des combats de Jebsheim (Ht-Rhin) le 30 janvier 1945, s'est porté spontanément au secours d'un lieutenant de sa compagnie grièvement blessé. L'a transporté sur un terrain dénudé malgré un violent tir d'armes automatiques et d'armes anti-chars. Est tombé mortellement atteint au cours de cette action. L'aspirant Nèble fut toujours pour son unité un exemple d'admiration, de courage, alliant à un sens parfait du combat, une réelle valeur professionnelle. »

INDOCHINE 1945-1954


BARTHELEMY Jean Lieutenant 4e Régiment d Artillerie Coloniale +02 06 1948 Thanh Binh canton de Thanh Quan province de Mytho (Cochinchine) BIZON Pierre Lieutenant de l’Arme Blindée Cavalerie, 8e GSAP +14 01 1951 Entre Vinh-Yen et Bao Phu (Tonkin) CAMUS Ernest Capitaine 4e Régiment de Tirailleurs Marocains 3e Bataillon +06 12 1953 Poste de Gia-Loc (Tonkin) CHAINE Jean Sous-lieutenant Régiment d Infanterie Coloniale Marocaine +08 01 1948 Na-Cham (Tonkin) DAGUES François Sous-lieutenant Bataillon de Marche 4e Régiment de Tirailleurs Marocains +06 12 1948 Gia-Thuan (Cochinchine) DE BIGAULT DE CAZANOVE Amaury Lieutenant d’Infanterie, 11e Tabor Marocain +11 10 1950 Col de Sump Pheu That (Sangson, Tonkin) DULARD André Lieutenant d’Artillerie Coloniale +01 02 1950 Binh Long (Cochinchine) GAUDET Édouard Lieutenant de l’Arme Blindée Cavalerie +12 07 1948 Haü My (Cochinchine) GONDAL Georges Lieutenant d’Infanterie Coloniale, 7e Bataillon de Parachutistes Coloniaux +13 01 1952 Col de Kem (Nord-Vietnam) GUIZIEN Charles* Lieutenant de l’Arme Blindée Cavalerie, 1er Régiment de Chasseurs +04 01 1947 Hanoï (Tonkin) ISNARD Wladimir Lieutenant d’Artillerie +20 05 1953 Laï-Chau (Pays Thaï) LAGUNA René Lieutenant d’Infanterie, 1/13e Dragon Blindé CE +21 12 1947 Phunit-Beng (Cambodge) LUCIANI François Lieutenant d’Infanterie, Forces Supplétives de Forces Terrestres du Nord Vietnam +06 01 1952 Phamthon (Tonkin) MAIRE Roger Lieutenant d’Infanterie, 1e Brigade Parachutiste SAS +26 07 1947 Mytho (Cochinchine) MALAVAL Roger Sous-lieutenant d’Infanterie Coloniale, 6e Régiment d Infanterie Coloniale +20 10 1947 Bac Nhung (Tonkin) MATHEY Henri Lieutenant d’Infanterie Coloniale, 28e Bataillon de arche de Tirailleurs Sénégalais +18 03 1952 Nam-Dinh (Nord-Vietnam) NIVAGGIOLI Pierre Lieutenant 4e Régiment d Artillerie Coloniale +04 05 1950 Mytho (Sud-Vietnam) PICARD André Capitaine 3e Régiment Étranger d Infanterie+08 05 1954 Dien-Bien-Phu (Pays Thaï) ROUSSEAU Maurice Lieutenant 69e Régiment d Artillerie +21 04 1950 Viloaï (Tonkin) STEFANAGGI Joseph Sous-lieutenant d’Infanterie Coloniale +23 02 1947 Dong-Dang (Tonkin) VIE Guy* Lieutenant 3/2e Régiment Étranger d Infanterie +09 03 1948 Dai-Lang (Indochine) WEIGT Jacques Sous-lieutenant d’Infanterie, 1er Bataillon Thaïlandais +17 01 1948 Kien Lao (Indochine)

* Guizien Charles

Lieutenant 1er Régiment de Chasseurs

Lieutenant Charles Guizien

Charles Guizien est né le 28 novembre 1923 à Ploujean (Finistère). Après ses études secondaires il prépara le concours d’admission à l’Ecole Spéciale Militaire au collège Saint-Vincent à Rennes. Seuls 3 candidats sur trente furent admis et rejoignirent la promotion « Croix de Provence ». Charles Guizien, comme nombre de jeunes que l’on appela les « évadés de France »* chercha à rejoindre les unités combattantes. Après avoir essayé vainement de trouver une filière côté Pyrénées il fit une tentative à bord de l’Armorik le 17 juillet 1943 qui échoua. Le 31 octobre 1943 il réussit à rejoindre l’Angleterre à bord du Requin et gagna ensuite le Maroc.
Il intègre la 4ème série de Cherchell, promotion « Marche au Rhin » et en sort sous-lieutenant en octobre 1944. La guerre en Europe est sur le point de s’achever. Charles Guizien, affecté au Maroc, est volontaire pour l’Indochine. Muté au 1er Régiment de Chasseurs à Montauban, il embarque pour l’Indochine le 15 décembre 1945. Le Régiment, débarqué à Saïgon, participe à des opérations dans la région comme régiment blindé du Groupe Mobile d’Intervention de la 3e Division d’Infanterie Coloniale(DIC). En Cochinchine Charles obtient une première citation. Le Régiment arrive au Tonkin le 5 août 1946 et avec le Groupement Blindé du Tonkin (GBT) participe à plusieurs combats, Haïphong, Langson, Nam Dinh… Charles Guizien, avec son peloton de chars légers est de ces combats mais tombe le 4 janvier 1947 à proximité de la route Hanoï-Haïphong. Un obus étant resté bloqué dans la culasse du canon du char, il est abattu alors qu’il sort la tête de sa tourelle.
Cité à l’ordre de l’Armée, il est fait chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume, par décret du 30 août 1947.
Charles Guizien est inhumé au cimetière de Ploujean.

*Vie Guy

Evadé de France. Lettre de félicitations du général d'Armée Giraud, pour avoir :« Quitté volontairement la France pour venir combattre dans les rangs de l'Armée française en Afrique et libérer la Patrie » 28 mars 1944

Lieutenant Guy Vié


Citation à l'Ordre de la Brigade :
« Jeune chef de groupe, évadé de France, a remarquablemententraîné ses hommes, le 13 mai 1944 à l'assaut des résistances du Cerasola. Le 15 mai à Casale, son tireur ayant été tué par une balle à ses côtés, a ramassé le FM et continué le combat jusqu'à la prise du village.»

Citation à l'Ordre de la Division :
Le général de Division DODY cite à l'Ordre de la Division après approbation du général d'Armée JUIN commandant le CEF:
« Chef de groupe de voltigeurs, courageux et ardent. Le 31 mai 1944 au combat de Mado Del Piano a judicieusement fait progresser son groupe malgré un feu violent d'armes automatiques. A forcé l'ennemi au repli par son action et son feu.»

Citation à l'Ordre de la Division
Le général LOROLLOT cite le sous-lieutenant VIE Guy de la 11e compagnie du 2e Régiment Etranger d'Infanterie
Motifs : « Jeune officier, qui, au cours de l'attaque le 14 août 1947 à MY-LE (S.A.) d'un fort parti rebelle, a entraîné ses hommes à l'abordage, a bousculé par trois fois l'adversaire qui tentait de s'accrocher au terrain; l'a finalement mis en déroute complète, le forçant à abandonner des morts sur le terrain et faisant des prisonniers.»

« Jeune officier au passé déjà glorieux, et très estimé de tous ses chefs et légionnaires. Le 9 mars 1948, commandait la section arrière garde d'un convoi qui fut attaqué dans le col Babonneau à 4 km au nord de DAI-LANH (Sud Annam). Dès le début de l'engagement, après avoir fait mettre pied à terre à ses hommes, commençait à passer à la contre-attaque des éléments les plus près de lui, ramassant lui-même le FM d'un tirailleur qui venait d'être blessé, lorsqu'il fut atteint mortellement. A donné ainsi un bel exemple du devoir accompli jusqu'au sacrifice suprême.»


•Pourcentage des « évadés de France » dans chacune des promotions (d’après l’ouvrage d’Eric Labayle) Weygand Médiouna : 2,9 Weygand Cherchell : 0,8 Tunisie : 8,8 Libération : 14,7 Marche au Rhin : 27,3 Rhin Français : 1,5

Le Lieutenant-colonel Pascal MESSAGER apporte des précisions historiques sur « LA FILIERE D'EVASION SIBIRIL»

Carantec, petit village finistérien, d’où je suis originaire, a vu partir pendant la Seconde guerre mondiale, vers l’Angleterre, de nombreuses barques transportant des hommes et des femmes résolus à combattre l’occupant. Née de la volonté d’un homme, Ernest Sibiril, constructeur de bateaux carantécois, sa filière d’évasion par mer a permis d’exfiltrer hors de France occupée, à bord de 15 embarcations, 165 civils et militaires, français ou pilotes alliés abattus en Bretagne.
Le musée maritime associatif de Carantec perpétue à l'initiative de Monsieur Michel Le Gall, son conservateur, et de Monsieur Alain Sibiril (décédé), fils d'Ernest Sibiril, la mémoire des membres de la filière d’évasion mais aussi des évadés au travers d’une exposition permanente.
Outre des plaques en bois sur lesquelles sont inscrits, pour chaque bateau, les noms et prénoms des évadés, sont notamment exposés au musée :
- leur photo, si possible en uniforme et prise entre la date de leur évasion et le 08 mai 1945 ;
- la liste des messages transmis par la BBC pour annoncer à la famille Sibiril et aux proches des évadés les arrivées en Angleterre ;
- les itinéraires des embarcations ;
- le « Requin », bateau avec lequel monsieur Ernest Sibiril, recherché par les Allemands, a quitté Carantec le 31 octobre 1943.
Y sont en outre précieusement conservées les copies des récits des évadés.
Charles GUIZIEN est un de ces évadés parti : - une 1ère fois sur "L'Armorick" le 17 juillet 1943 en compagnie de 12 autres compagnons : cette tentative s'est soldée par un échec. Le bateau est revenu en Bretagne après plusieurs jours de navigation dans la Manche ;
- une seconde fois à bord du "Requin" le 31 octobre 1943 en compagnie de 8 autres compagnons dont Ernest Sibiril.
Monsieur Alain Sibiril étant décédé, je réalise une grande part des recherches historiques relatives à tous ces évadés. "LE POURQUOI PAS ?" Nous nous intéressons également aux départs d'Henvic, petite commune limitrophe de celle de Carantec, d'un bateau dénommé "Le Pourquoi Pas ?" qui a effectué 4 voyages vers les Iles anglo-normandes et la Grande-Bretagne :
- 3 voyages vers Jersey : fin juin 1940. Yves MARZIN futur élève officier à Cherchell était du voyage. Il a rejoint l'Angleterre à partir de Jersey à bord d'un autre navire et achevé la Seconde Guerre Mondiale au sein de la 2ème DB. Il a raconté toute son histoire dans un document baptisé "LA BARAKA D’UN FFL 40" facilement accessible sur internet.
- 1 voyage vers la Grande-Bretagne le 03 juillet 1940, avec à son bord 31 candidats à l'évasion et 3 membres d'équipage qui ont ramené le bateau en Bretagne.
Lieutenant-colonel MESSAGER Etat-major projetable de gestion de crise

ALGÉRIE 1954-1962


CASTELLI Jean Capitaine +27 05 1958 Chéria (Tébessa) CLAVERANNE Jean Capitaine d'Artillerie de Marine +18 07 1956 Douar de Sidi Ralem Tafaraoui (Tessala) MAINGUENE Jules Capitaine du Train +17 06 1959 Algérie